GEORGE HUNT WILLIAMSON

EXTRATERRESTRES, ANCIENS ASTRONAUTE ET CIVILISATIONS PASSÉES

« Dans les endroits élevés habitent les dieux géants des jours de nos anciens pères ».

Légende amérindienne Huanca du Pérou.

George Hunt Williamson nait le 9 décembre 1926 et meurt en janvier 1986, sous le nom de Michel d’Obrenovic.

Pendant son adolescence il se passionnera pour l’ésotérisme et, dès la fin des années 1940, s’intéressera aux témoignages de « soucoupes volantes ». Il effectuera ensuite des études d’archéologie et préparera un doctorat d’anthropologie (mais qu’il ne passera pas avant de nombreuses années).

Georges Hunt Williamson, jeune.

George Hunt Williamson est connu pour être l’une des cinq personnes présentes avec George Adamski lors de son contact avec le « Vénusien » Orthon, à Desert Center (Californie), en ce 24 novembre 1952. Il observera un « cigare » dans le ciel, puis il distinguera, de loin, Adamski discuter avec un humanoïde blond et il apercevra une grande lumière au départ de l’engin. En raison de ses études d’anthropologie, il avait du plâtre de Paris avec lui et c’est grâce à lui que les symboles figurant dans les empreintes d’Orthon seront conservées. Il déposera aussi les photos prises des traces à un journal (The Phoenix Gazette).

Si George Hunt Williamson, et sa femme, Betty Jane, ont gravité quelques temps autour du « professeur » Adamski (il s’agissait d’un titre et non d’un diplôme), il fera toute une carrière de son coté, s’intéressant d’abord à l’ufologie, avant de s’intéresser aux civilisations anciennes par la nature de ses études.

Une première partie du parcours de vie de Williamson débute par l’intérêt qu’il manifestera pour les mystérieuses soucoupes volantes, envahissant le ciel dès 1947, puis pour la vie extraterrestre.

C’est ainsi qu’après le contact à Desert Center, Williamson prendra ses distances avec Adamski, sans que la raison n’en soit connue, pour voler de ses propres ailes.

En 1953, GH Williamson rencontre, lors d’une visite en prison, William Dudley Pelley, un ancien leader d’un parti d’extrême-droite (les Chemises d’Argent). S’il le rencontre, ce n’est pas par sympathie idéologique mais parce que Pelley affirme avoir des contacts par channeling depuis 1928 et qu’il écrira deux ouvrages autour de messages de Jésus et de messages racontant l’implication des extraterrestres sur Terre, se réincarnant pour guider nos civilisations. Ce thème sera repris par Williamson dans son ouvrage de 1956 : Other Tongues, Other Flesh. C’est dans ce livre que, pour la première fois, un auteur mentionnera la thèse des anciens astronautes, popularisées plus tard par Robert Charroux en France et Eric von Daniken dans le reste du monde.

Livre de 1956, explicitant certains symboles anciens et faisant allusions aux « Ancient Aliens » (Anciens Astronautes).

Williamson et sa femme, Betty Jane, rencontrèrent également le Dr Charles Laughead et sa femme, en 1954, suite à une conférence de Williamson. Charles Laughead était passionné d’ovnis et de médiumnité et il participera aux séances de channeling de GH Williamson. L’influence de Pelley et de Laughead amènera les Williamson et les Bailey (couple faisant partie des 6 personnes présentes à Desert Center le 26 novembre 1952) à pratiquer des séances de Oui-ja. Cette technique consiste à se munir d’une table, d’une planche de Oui-ja doté de lettres et d’un « pointeur » que les participants pointent du bout d’un doigt. De cette manière, ils sont censés appeler les « esprits » pour communiquer avec eux à l’aide des lettres présentes sur le Oui-ja. Entre 1952 et 1954, les Williamson et les Bailey obtiendront ainsi de nombreux messages de la part « d’extraterrestres » de la proche banlieue terrestre : « Actar de Mercure ; Adu d’Hatonn, sur Andromède ; Agfa Affa d’Uranus ; Ankar-22 de Jupiter ; Artok de Pluton ; Awa d’Outre Espace ; Garr de Pluton ; Kadar Lacu de Saturne ; Karas, le « Frère de l’Espace » ; Lomec de Vénus ; Nah-9 de Neptune ; Noro, de la « flotte de soucoupes » ; Oara de Saturn ; Ponnar de Hatoon ; Regga de Mars ; Ro de Torresoton ; Sedat de Hatonn ; Suttku de Saturn ; Terra de Vénus ; Wan-4, des planètes safaniennes ; Zago de Mars et Zo de Neptune. »

Un beau bestiaire qui ne déparerait pas dans un roman de science-fiction des années 1950 ! D’ailleurs, rien n’indique si George Hunt Williamson affectionnait cette littérature de l’imaginaire, pas même le très documenté Michel Zirger. Bien sûr, aujourd’hui, de tels « visiteurs » font sourire, tant par leur nom que par leur prétendue origine mais il faut savoir que les « esprits » (appelons-les ainsi !) sont souvent trompeurs ; tout comme le sont souvent les « extraterrestres » délivrant leurs messages, surtout dans les années 1950 et 1960. Ces messages ne sont pas à prendre pour argent comptant, même si, parfois, une « pépite » peut se révéler dans ces messages. Tout ceci explique pourquoi autant de cultes envers les « Frères de l’Espace » (Space Brothers) se développeront à cette époque.

C’est pourquoi, en 1954 sortira un ouvrage écrit par George Hunt Williamson et Alfred C. Bailey : The Saucers Speak ! (Les soucoupes parlent !). Dans celui-ci, ils racontent les tentatives de George Hunt Williamson, de sa femme et des Bailey pour prendre contact avec ces esprits « extraterrestres ». Pour ne pas parler de spiritisme (ou channeling), ils parleront plutôt de messages captés grâce à un poste radio (ou télégraphie).

« Les soucoupes parlent! » Son premier livre, datant de 1954.

En 1958, sortira un autre livre consacré à l’ufologie, écrit avec John McCoy : UFOs Confidential! The Meaning Behind the Most Closely Guarded Secret of All Time (OVNIs confidential! Le sens derrière le secret le plus gardé de tous les temps). Il faut noter que, dans ce livre, George Hunt Williamson traite de l’existence de deux factions opposées d’extraterrestres : les bons (les “moissonneurs”) et les mauvais (“les intrus”). Cette dernière faction contrôlerait des familles de banquiers internationales, lesquelles garderaient la vérité cachée sur leur présence sur Terre et, donc, à l’origine du “black-out” sur les OVNIs.

Couverture du livre « UFO’s Confidential » (1958).

« Beaucoup de gens se sont posé la question inévitable : « si des visiteurs d’autres mondes sont ici, pourquoi nos gouvernements ne sous informent-ils pas d’un tel événement si important ? » La raison est évidente… tous les gouvernements, oui tous, sont sous le contrôle total des « banquiers internationaux » qui contrôlent aussi toute la monnaie et, ainsi, créent, lorsqu’ils le veulent, dépressions économiques et prospérité. Ils veulent et ont besoin d’un monde divisé afin que les guerres puissent continuer et leurs richesses s’accroitre de manière régulière. »

Et :

« Ces dirigeants occultes du monde ne permettront jamais que les déclarations officielles sur les OVNIs ne soient rendues publiques. S’ils le permettaient, cela annoncerait leur fin. Si la technologie des visiteurs de l’espace était révélée, elle éliminerait immédiatement les besoins en pétrole, gaz, automobiles et pratiquement tout le reste qui vide les poches du public. »

Dans son ouvrage sortant la même année (1958), Other Tongues, Other Flesh, George Hunt Williamson reviendra sur cette notion d’« Empire Caché » :

« Les Nations-Unies doivent s’effondrer parce que ce que vous lisez des forces de Nostradamus est vrai. Les seigneurs de guerre, les « Banquiers Internationaux » utiliseront les Nations-Unies pour former leur super gouvernement. Ceci ne se fera pas. Il n’y a aucune force christique dans les Nations-Unies. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de bonnes personnes dan les Nations-Unies. Mais l’organisation elle-même est un milieu qui utilise des gens naïfs. Je dis que c’est contrôlé par le démon et qu’il doit disparaitre. Le Maitre a dit, et c’est écrit dans les Corinthiens par notre bienaimé Paul : « Toutes les formes d’autorité et de pouvoir doivent être déposées avant que Je vienne ». Et les Nations-Unies entrent dans cette catégorie. »

Et, plus tard, pour préciser sa pensée, il rajoutera, en lien avec les messages des Amérindiens qu’il recevra en travaillant avec eux : « Les États-Unis sont le foyer des forces les plus sombres sur la planète Terre. »

Ici, très clairement, George Hunt Williamson était en avance de nombreuses décennies sur des sujets très actuels rattachés à l’ufologie : le black-out de l’information par un pouvoir supranational lié à la finance internationale. Une « pieuvre » ou une « hydre » dont les tentacules plongent dans des organismes supranationaux tels que les Nations-Unies.

Mais Williamson vécu aussi des événements liés au phénomène OVNI car il fut poursuivi, en 1958, par un OVNI dans le train qu’il prenait pour une tournée de conférences en Italie. Cependant, il ne vît pas l’OVNI, de couleur verte, pourtant vu par de nombreux passagers du train.

Williamson rencontra de nombreux contactés lors de ses recherches. Ainsi, lors de sa tournée au Brésil, en 1958, des militaires haut gradés lui confirmèrent que les OVNIs existaient bien, surtout depuis l’observation qu’en firent certains militaires de la Marine lors de photos prises sur l’ile Trinidad, le 16 janvier 1958, à tel point que le président brésilien de l’époque, Joscelino Kubitschek, les avaient cautionnées devant la presse. Williamson rencontra également Dino Kraspedon, un témoin de nombreuses rencontres avec un extraterrestre et qui écrivit un livre intitulé Mon contact avec les soucoupes volantes. Son premier contact avec un extraterrestre en novembre 1952 en fait un contemporain de la rencontre entre Adamski et Orthon. Tout comme Orthon, l’extraterrestre rencontré par Kraspedon recommandera aux Terriens de ne pas utiliser l’énergie nucléaire.

Williamson se verra aussi remettre le moulage d’une pierre que reçut un autre contacté brésilien, d’origine espagnole, Alberto Sanmartin. Le 17 novembre 1954, cet infirmier fut témoin d’un humanoïde, ressemblant à Orthon, à Madrid qui lui remit une pierre comportant 9 signes énigmatiques. Les symboles de cette pierre, baptisée « pierre de Saturne », ressemblent à ceux figurant sur le « plan film » qu’Adamski laissa à Orthon et qui lui fut remis quelques temps plus tard. De plus, la découverte de piliers à 2000 mètres sous l’eau, en 1966, donc postérieure aux signes extraterrestres, verra de nombreuses convergences, avec les signes retrouvés à Glozel, en France.

Ensuite, à partir de 1956, Williamson se consacrera plus particulièrement à l’étude des civilisations premières, anciennes, en lien avec des entités venues dans le passé pour enseigner les peuples de la Terre. C’est ici que le travail de Williamson va aider à créer ce qui sera connu, plus tard, sous le nom de théorie des Anciens Astronautes et dont il est véritablement l’un des initiateurs, avant bien des noms connus aujourd’hui (Zecharia Sitchin, Eric von Daniken, Robert Charroux, etc.)

Nous avons vu plus haut que G.H. Williamson rencontre William Dudley Pelley en 1953. Or, ce dernier affirme avoir des contacts par channeling depuis 1928 et qu’il écrira deux ouvrages autour de messages de Jésus et de messages racontant l’implication des extraterrestres sur Terre, se réincarnant pour guider nos civilisations. Ce thème sera repris par Williamson dans son ouvrage de 1956 : Other Tongues, Other Flesh. C’est dans ce livre que, pour la première fois, un auteur mentionnera la thèse des anciens astronautes, popularisées plus tard par Robert Charroux en France et Eric von Daniken dans le reste du monde.

En 1956, GH Williamson et sa famille, ainsi que quelques amis, partirent au Pérou pour y foncer un refuge idéal pour les recherches anthropologiques de Williamson. Muni de carnets dans lesquels il consigna ses croquis, Williamson allait beaucoup chevaucher à travers le Pérou, à la recherche de la cité de Païtiti et des signes figurant sur un certain nombre de rochers. Cette écriture sera consignée par Williamson et serait, selon lui, l’écriture utilisée par les Atlantes et habitants de Païtiti, dérivé d’un langage extraterrestre utilisé avant le Déluge. Le « Rocher des écritures » qu’il a re-découvert, aujourd’hui nommé « Rocher de Pusharo », servit de base à son livre « Road in the sky » (1969), dont l’idée générale était que les extraterrestres venaient sur Terre rencontrer nos ancêtres le long de certaines routes particulières dans le ciel, dont les lieux étaient jalonnés d’écritures antédiluviennes. Une écriture qu’il appela « Solex Mal » (la langue du soleil) dans son livre Other Tongues, Other Flesh. Des messages reçus par channeling l’enverront visiter de nombreux sites archéologiques : Tiahuanaco, Nazca, Marcahuasi, Macchu Piccu, Yucatan, Bimini, Ise (Japon), …





« Ancienne représentation de La route dans le ciel à partir du Pérou. Le dieu jaguar est placé au-dessus de la Lune, encadré de deux étoiles à 8 pointes. Au-dessus, le dessin entier est un symbole circulaire que les archéologues ne peuvent expliquer. Cependant, ce « disque » représente la venue dans les temps anciens de « Illa-Siva » ou « anneaux de lumière », connus aussi comme Ramba-Liviac ou « déchets de l’énergie électrique » ; les OVNIs ou « soucoupes volantes » des temps modernes. » (Extrait de Road in the Sky).

Ensuite, Williamson voyagea beaucoup. D’abord le Pérou, où il se rendit avec sa femme et des amis, en 1956, sur injonction télépathique de « Frère Philip », de la Fraternité des Sept Rayons. Il y rencontrera Daniel Ruzo, le découvreur des sculptures du plateau de Marcahuasi, ainsi que Maria Reiche, qui étudiait les lignes de Nazca. Williamson alla sur le plateau de Marcahuasi avec Daniel Ruzo, le 7 juin 1957. Ils y découvrirent les statues anthropomorphiques géantes et notèrent un curieux bruit de vibrations autour des statues. Tout cela était-il lié à de l’électromagnétisme permettant de guider, voire de recharger les vaisseaux des Anciens Astronautes ? Ces statues, comme les lignes de Nazca, sont-elles des balises destinées à guider ces Anciens Astronautes ? En 1957, il rencontrera aux USA, Hugh Lynn Cayce, fils du « prophète endormi », qui lui communiquera des lectures de son père sur les civilisations anciennes d’Amérique du Sud.



Une sculpture découverte par G.H. Williamson au Pérou : un être doté de 6 doigts.
(Image extrait de Road in the Sky).

En 1958, G. H. Williamson vécut la mort de sa femme ainsi que la révélation d’un secret de famille : du coté maternel, George Hunt Williamson descendait des d’Obrenovic, famille royale de Serbie ; un nom qu’il prit adopta ensuite pour devenir Michel d’Obrenovic.

En 1961, il fut invité au Japon pour y rencontre les Aïnous, peuplade la plus ancienne du Japon, et dont l’écriture est à rapprocher du Solex Mal décrit par Williamson/d’Obrenovic dans ses écrits. A noter qu’il fut le découvreur des statuettes Dogu, représentant d’étranges astronautes, que le physicien soviétique Kazantsev s’attribuera…!

Plus tard, il rencontrera J. Manson Valentine (qui travaillera ultérieurement avec Charles Berlitz) qu’il envoya visiter des souterrains au Pérou, faute d’y aller lui-même pour des raisons de santé (son premier problème cardiaque). Ensuite, d’Obrenovic y retourna avec J. Manson Valentine et il fut victime d’un léger accident.

Parmi les thèmes de ses recherches sur les anciennes civilisations, on retrouve le symbolisme du chien parmi les initiateurs de l’humanité notamment Thot/Hermès. Il analyse également la symbolique du nombre 52, souvent associé à Thot/Hermès, en rapport avec l’année solaire. Puis, il fait un parallèle avec les recherches de Zecharia Sitchin sur les origines de l’humanité, la rivalité et les guerres des dieux, notamment le courant représenté par Ea/Enki d’un côté, et Enlil de l’autre.

Williamson parlera de la grande antiquité de certains sites laissés par des initiés ou dieux comme Thot pour la Grande Pyramide et il faisait remonter sa construction à 26000 ans.

L’auteur explique les liens qui unissent le contact d’Adamski avec l’Ancien Testament :

  • La colonne de feu au-dessus des Hébreux (Exode) et un cigare survolant Desert Center ;
  • La colonne de feu accompagne et guide Moïse au-dessus du Sinaï et un cigare volant conduit Adamski sur le site du contact ;
  • Moïse et les Hébreux campent dans le désert en face de la montagne tandis qu’Adamski et six témoins pique-niquent face à la montagne ;
  • Moïse ordonne aux Hébreux de ne pas s’approcher du mont Sinaï et Adamski demande aux 6 témoins de l’observer de loin ;
  • La rencontre de Moïse sur la montagne est cachée au peuple hébreu, le contact d’Adamski par l’extraterrestre est partiellement caché par une colline ;
  • Les Tables de la Loi sont données à Moïse et Adamski reçoit les empreintes du visiteur extraterrestres.

Tous ces points communs soulignent combien Adamski s’inscrit dans la droite lignée de tous les « prophètes » ou témoins bibliques, comme dans d’autres religions : il s’agit des personnes qui ont eu des contacts avec des Anciens Astronautes, comme les « prophètes » de la Bible. Et, pour Williamson, notre ère marquée par un Nouvel Age, recense aussi des Prophètes : les Contactés ayant rencontré des visiteurs extraterrestres et chargés d’un message à diffuser au genre humain. Ce constat est fait par GH Williamson longtemps avant Eric von Daniken et quelques autres.

Concernant la vision d’Ezéchiel, où il est fait allusion à 4 animaux/constellations, tels qu’on les retrouve gravés sur certaines cathédrales (taureau et aigle/scorpion, lion et homme/verseau). Et Williamson retrouva ces 4 constellations avec le swastika dans les pas d’Orthon ; moderne « ange » venu du ciel.

Traces de pas du « Vénusien » Orthon riches en symboles, interprétés par G.H. Williamson.

Entre 1961 et 1986, G. H. Williamson, désormais Michel d’Obrenovic, va vivre plusieurs vies : il travaille comme consultant pour des fouilles archéologiques sur le site de Glastonbury (en Angleterre), au Yucatan, enseignant dans une école navale privée, comme professeur à temps plein dans un collège de Floride, puis directeur de recherche pour une série de films documentaires sur les origines de l’humanité. Il s’occupe aussi d’un ranch dans l’Arizona, donne des cours à une université californienne, construit une plateforme de communication électro-optique utilisant le code morse. Par son mariage avec l’actrice Jennifer Holt, en 1971, il put accéder à Hollywood et écrire le scénario d’un film sur le Graal, mais qui ne trouva pas de producteur. Tout cela fait penser à Michel Zirger que Williamson/d’Obrenovic serait l’inspirateur derrière le personnage d’Indiana Jones.

Dans l’un des manuscrits de Williamson, daté de 1984, l’auteur souhaitait publier de nouvelles séries d’ouvrages, après un silence de près de 25 ans : Secret of lost horizon, secret of the High Lama, secret of the Red Hand. Une autre série d’ouvrages aurait continué la série entamée avec Les gites secrets du lion : secret places of the stairs (sur Macchu Piccu) et secret places of the thunder.

George Hunt Williamson a laissé une marque indélébile pour de nombreux chercheurs, à commencer par Michel Zirger qui écrivit deux livres consacrés au personnage, en lien avec George Adamski.

Pour l’auteur américain spécialiste des OVNIs, Sean Casteel, Williamson « …fut parmi les premiers à connecter tous ces points et nous dessiner une image crédible des chariots des dieux en action ». Pour Alec Hiddel, un autre spécialiste de Williamson, ce dernier faisait partie d’un petit groupe de gens qui a permis de faire grandir l’ufologie et lui permettre de prendre forme.

Ses travaux sont tellement novateurs qu’ils inspirèrent plus d’un chercheur ou auteur. Ainsi, ses idées sur les contacts entre des visiteurs de l’espace et les anciennes civilisations étaient antérieures à celles de Morris K. Jessup, M. Agrest, Brinsley Le Poer Trench, von Daniken et Joseph F. Blumrich. Sa découverte des statuettes Dogu furent reprises par Alexander Kasantsev, Krinov et Ziegel, dont aucun ne cita ses sources… Williamson inspira aussi les travaux de Maurice Chatelain (Nos ancêtres venus du cosmos) ou Zecharia Sitchin sur la ceinture d’astéroïdes entre Mars et Jupiter comme reliquat d’une ancienne planète nommée Maldek par Williamson et Marduk par Sitchin. L’idée de « Marcheurs » (Wanderer) et d’Agents anticipaient les « Star People » (ou « Star Seeds ») et « Star Helpers » de Brad Steiger : l’idée que des âmes s’incarnaient sur Terre, provenant d’autres étoile ou d’âmes humaines venues aider ces extraterrestres incarnés (aussi appelés « Walk In »). L’importance de Sirius figurait aussi dans les premiers écrits de Williamson, depuis développée par Robert Temple dans The Sirius Mistery.

Stéphane Royer

BIBLIOGRAPHIE DE GEORGE HUNT WILLIAMSON/MICHEL D’OBRENOVIC

1954      The Saucers Speak! A Documentary Report of Interstellar Communication by Radiotelegraphy

1956      Other-Tongues, Other-Flesh

1958      UFOs Confidential! The Meaning Behind the Most Closely Guarded Secret of All Time (avec John McCoy)

1958      Secret Places of the Lion/Les gites secrets du lion (1972 pour l’édition française, chez J’ai Lu ; 1990 chez Amrita)

1959      Road in the Sky

1961      Secrets of the Andes (sous le nom de Frère Philip), existe aussi sous le titre :          Brotherhood of the Seven Rays, Secrets of the Andes (édition U.S.)/Le secret des Andes (édition française chez Ramuel, en 1994)

Sources :

Les deux premiers livres de Michel Zirger :

  • EXTRATERRESTRES, le contact a déjà eu lieu (2015), avec M. Martinelli.
  • ILS SONT LA, visiteurs sans passeport (2016).

ROAD IN THE SKY, de George H. Williamson (1959).

Sites internet :

https://www.newdawnmagazine.com/articles/flying-saucers-hidden-empire-the-secret-of-world-control (New Dawn, Vol 6, n°5).

https://rr0.org/people/h/HuntWilliamsonGeorge/

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