Grenoble – Février 2009

Compte-rendu du 7ème Repas Ufologique Grenoblois

Direction François Hays

Les Repas Ufologiques, c’est un lieu unique ou régulièrement les personnes présentent  peuvent rencontrer des spécialistes dans un domaine spécifique en rapport avec l’ufologie. Ce mois-ci à Grenoble, François Hays s’est démené afin de vous faire rencontrer un auteur très intéressant : Jean Roche. Ainsi que c’est souvent le cas, dans la salle des personnes aussi passionnantes, ce mois ci, des témoins et Scott White, également écrivain. Le mois prochain, c’est le plus important spécialiste de Roswell en France, que vous pourrez côtoyer : Gildas Bourdais. Ce lieu de discussion, unique au monde de par son réseau très actif,  doit donc continuer à vivre et nous remercions ici très chaleureusement toutes les personnes contribuent à le faire.

Le 5 février 2009 s’est tenu le septième Repas Ufologique Grenoblois qui fêtait à cette occasion son premier anniversaire. La soirée, marquée par une affluence record (36 personnes !) malgré les absences d’habitués comme Geneviève D., Annie D. et surtout  Luc Chastan, retenu par des obligations personnelles, fut des plus intéressantes. Parmi les invités il me fut infiniment agréable de constater que deux groupes de personnes n’ayant pas du tout les mêmes motivations avaient fait le déplacement : d’un côté quelques membres de l’association des radiesthésistes et magnétiseurs dauphinois et de l’autre quelques zététiciens. Cette cohabitation pacifique symbolise pour moi la mise en œuvre d’un idéal qui reste à inventer, basé sur l’ouverture d’esprit et le respect de la parole d’autrui.

 Après l’inévitable et nécessaire revue de presse nous passâmes à table. Je remercie notre restauratrice pour l’empressement mis à nous servir, ce fut autant de temps gagné sur les interventions à suivre.

 L’intervenant principal, M. Jean Roche, est un passionné de cryptozoologie. Il a écrit un ouvrage (Sauvages et velus publié en 2000 aux éditions Exergue) qui n’a pas manqué en son temps d’interpeller les amateurs du genre. Il m’a semblé intéressant d’offrir à M. Roche la possibilité de s’exprimer sur un thème touchant à la fois son domaine de prédilection et le nôtre : les observations conjointes d’ovnis et de Bigfoot. Le sujet est assez marginal mais la casuistique ufologique retient bel et bien quelques cas plus ou moins documentés.

Malgré un gros rhume, Jean Roche réussit à retenir notre attention et même plus tant il sut  nous communiquer l’envie de le suivre sur un terrain passionnant mais pour beaucoup inconnu, tout en restant très prudent sur ses prises de position. Son point de vue de spécialiste fut éclairant, et l’on en apprit beaucoup sur… le Bigfoot. Et peut-être un peu moins sur les ovnis… En tout cas les questions fusèrent lorsqu’il eut fini ! Son intervention eut le mérite de nous ouvrir sur une recherche peu connue qui ne manque pas de ressembler à la recherche ufologique (l’étude repose sur des témoignages, dont quelques canulars, il existe des éléments photographiques et des traces au sol mais aucune preuve, certaines rumeurs circulent et nombre d’hypothèses sont avancées…)

Après ce très intéressant exposé un participant prit la parole pour nous faire part d’une observation (de type lumière nocturne) faite aux environs de Saint-Nicolas-de-Macherin dans l’Isère au milieu des années 70 ; une vision qui le marqua mais qui semble a priori explicable par une rentrée atmosphérique. Le manque de détails ne nous permettra guère de creuser l’affaire, hélas.  

Après ce témoignage, un ami de M. Roche, M. Scott White, auteur d’un ouvrage sur leYéti autrefois consultable sur le net, The very hairy dictionary, se présenta devant nous pour nous conter son aventure. Ce monsieur était déjà venu au deuxième RUG mais n’avait pas pu – ou pas osé – intervenir. Ce qu’il allait nous raconter est proprement stupéfiant.

En 1987, aux USA, alors qu’il travaillait dans un établissement psychiatrique isolé à la lisière d’une forêt profonde, Scott fut, en compagnie d’une autre personne, témoin d’un phénomène qu’il ne parviendra pas à identifier et qui le marquera à vie.  

A l’heure de la pause, s’étant aérés un instant pour fumer une cigarette, les deux témoins prennent conscience qu’une boule de lumière blanche se tient en l’air à quelque distance d’eux. Après avoir éliminé l’hypothèse d’un projecteur, Scott décide d’en avoir le cœur net et s’avance jusqu’à se trouver juste en dessous de la boule qui se tient immobile à environ une quinzaine de mètres du sol. Fasciné, Scott s’allonge sous la boule, allume une cigarette qu’il laissera se consumer afin d’obtenir une mesure objective du temps écoulé puis, envahi par un sentiment d’indicible bonheur, se met à parler à la boule tout en l’observant sous toutes les coutures ; une dizaine de minutes s’écoule. L’objet émet une lumière blanche non rayonnante qui lui fait penser à « une vibration très rapide des couleurs primaires ». Aucun son n’est perceptible. Soudain, sans la moindre transition, il s’en va. Cet aspect des choses a fortement impressionné le témoin qui insistera sur le côté extraordinaire de ce départ instantané.

 Scott White n’aura de cesse de trouver une explication à ce phénomène. Passionné par les mystères du monde, la parapsychologie, l’ufologie, la cryptozoologie, etc. il nous enjoint de garder les yeux ouverts et de ne pas rejeter ce que nous ignorons.

En rejoignant sa place il se proposera de nous offrir quelques moulages en plâtre tirés d’originaux réalisés à Bossburg (USA) en 1969 où deux empreintes de Bigfoot avaient été relevées (dont l’une donnait à penser que la créature devait souffrir d’une infirmité.)

 Scott White aura ainsi « fait le spectacle » (un des invités parlera d’un « show à l’américaine ») et c’est dans une ambiance très décontractée que nous nous quittâmes au terme d’une excellente soirée.
Le prochain repas se tiendra le 2 avril 2009 et nous recevrons Gildas Bourdais qui nous présentera son nouveau livre sur Roswell.

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