L’ARMADA DE FARMINGTON (2)

L’OBSERVATION D’OVNI EN MASSE DE FARMINGTON FÊTE SES 70 ANS

Après la synthèse de l’article précédent, voici une traduction du Farmington Daily Times du 27 mars 2020, lequel revient sur les 70 ans de l’observation.

« Farmington a fêté l’anniversaire de l’un des événements les plus sensationnels de son histoire cette semaine, mais il est facile de parier que peu de résidents prêteront attention à cet événement marquant, ou même en seront conscient.

Du 16 au 18 mars 1950, la ville fit l’expérience d’une observation en masse d’OVNIs, avec des rapports indiquant que des « centaines » de résidents avaient vu d’étranges objets dans le ciel, en plein jour, durant cette période de trois jours.

Leurs récits furent rapportés de manière captivante, pas seulement dans cette publication – UNE ÉNORME ARMADA DE « SOUCOUPES » SECOUE FARMINGTON annonçait la bannière des gros titres en page 1 du Daily Times, le 18 mars 1950 – mais dans de nombreux autres aussi. Ceux-ci incluent le Santa Fe New Mexican (« Farmington « envahie » par une escadre de soucoupes ») et le Las Vegas (du Nouveau-Mexique) Daily Optic (« Des ‘vaisseaux spatiaux’ font sensation »).

Un récit de l’incident par Associated Press fut repris par les journaux à travers le pays.

C’est une histoire fantastique, une qui semble destinée à laisser une impression indélébile dans l’histoire ufologique et la communauté considérable de détectives amateurs et de chercheurs qui ont fait leur devoir d’enquêter et rendre publics de tels incidents.

Et, pourtant, l’incident ufologique de Farmington de 1950 s’est largement perdu dans l’histoire, et plus spécialement lorsqu’on le compare à sa contrepartie locale, le fameux, et prétendu, crash d’un vaisseau spatial extraterrestre sur un ranch au nord-ouest de Roswell, en juin 1947[1].

Alors que cet incident – aussi incomplets que soient ses détails – est largement considéré comme l’événement ufologique le plus connu dans l’histoire, ayant atteint ce statut légendaire au fil des ans, l’événement de Farmington qui se déroula quelques années plus tard, peine à s’enregistrer sur les écrans radars.

Sept décennies ont passé et cela reste vrai, même si la notoriété, ou l’infamie, ufologique de Farmington a été balayée, empêchant d’examiner plus avant d’autres incidents, dont beaucoup sont bien mieux connus. C’est la déclaration d’un homme d’Albuquerque qui étudie de tels phénomènes, mais qui reconnait le besoin de prendre une approche sceptique à la plupart des rapports d’OVNIs.

David Marler, un ufologue et auteur indépendant qui travaille dans le secteur de la santé, a passé des années à étudier l’événement ufologique de Farmington, publiant ses recherches sous la forme d’un site web qui présente le compte-rendu des événements le plus exhaustif et en profondeur. Il le nomme « l’un des cas les plus dramatique et bien documenté dans l’histoire du phénomène OVNI » et dit que ses recherches ont couvert des douzaines d’observations similaires dans le sud-ouest américain, Mexique et Amérique centrale pendant la même période.

« Il y en a bien plus qu’à Farmington qui se sont déroulés » (pendant le mois de mars 1950), dit-il.

David Marler, ufologue du MUFON, ayant longuement enquêté sur l’armada de Farmington.

Marler n’est pas seul à se sentir obligé d’obtenir une meilleure compréhension de l’incident. Beaucoup de gens qui prennent un vif intérêt dans l’histoire du comté de San Juan partagent cette fascination, et certains d’entre eux ont des liens directs avec les observations en masse qui sont devenues une part de leurs traditions familiales.

Patty Tharp, de la Société Historique du Comté de San Juan est la nièce de l’un des témoins de cet incident, Clayton Boddy, qui travailla en tant que directeur commercial du Daily Times en 1950. Elle se rappelle de son vieil oncle parlant régulièrement de l’observation alors qu’elle grandissait et elle dit que l’histoire de l’armada d’OVNIs est bien connue des résidents les plus anciens du comté.

Elle se souvient de son oncle en tant qu’homme qui ne versait pas dans l’exagération et dit qu’il n’était pas le type à attirer l’attention sur lui en fabriquant des histoires étranges. Il croyait vraiment qu’il avait été témoin de quelque chose qui sortait de l’ordinaire ce jour-là, dit Tharp.

« Il décrivait l’objet et disait que d’autres personnes l’avaient vu aussi », dit-elle.

Un événement bien documenté

Marler dit qu’il y a plusieurs éléments qui séparent l’épisode OVNI de Farmington de bien d’autres, principalement le fait que beaucoup de gens affirment qu’ils en ont été témoins. Les observations se sont déroulées entre 11 heures du matin et minuit, chaque jour dans le ciel au-dessus du comté de San Juan, et non pas la nuit dans quelque lieu éloigné où une seule personne, ou quelques-unes, en fut témoin.

Farmington était une communauté bien plus petite à cette période – elle avait une population de 3600 à 5000 personnes selon Marler – mais l’incident ne fut pas du tout réservé à quelques paires d’yeux. Marler note aussi que les observations furent minutieusement documentées et rapportées dans de nombreux journaux de l’époque et il en est fait référence dans de nombreux documents gouvernementaux aussi.

Les récits du Daily Times chroniquent comment des passants le long de Main Street pourraient avoir vu, en regardant vers le ciel et pointant du doigt des objets, et ont rapporté que les journaux furent « inondés » d’appels de lecteurs rapportant avoir vu les objets, bien que l’histoire explique que des vents de hauteur et une tempête de poussière aient empêché d’avoir une vision claire.

Les récits expliquent comment les objets sont apparus pour jouer au chat, voyageant à « des vitesses presque incroyables ». Le journal cita Boddy, un ancien capitaine de l’armée, qui disait être sur l’avenue Broadway, lorsqu’il a été témoin de ce phénomène.

« Soudain, j’ai remarqué quelques objets se déplaçant en haut dans le ciel », aurait-il dit. « A un moment plus tard, il en est apparu des centaines ».

Boddy refusa d’estimer la taille ou la vitesse des objets, mais il dit qu’ils semblaient voler à une altitude d’approximativement à 4,5 km.

Quelques autres témoins furent aussi cités dans l’histoire comme des commerçants, des femmes au foyer, des mécaniciens, agents d’assurance, ainsi qu’Harold F. Thatcher, chef de l’unité du Service de Conservation du Sol de Farmington. Thatcher fut cité comme refusant, de manière catégorique, que les objets que les gens ont vu soient des bouts de coton flottant dans l’air.

Nombre de ces témoins ont rapporté avoir vu un objet rouge unique qui semblait conduire les autres. Dans son enquête sur l’incident, Marler surnommera l’objet « Red Leader » (Leader Rouge), une référence qu’il croit que les fans de Star Wars apprécieront.

L’histoire de Marlo Webb, alors gérant de 26 ans dans le garage Chevrolet de Perry Smoak, alors sur Main Street, en bas de la ville de Farmington, est aussi cité dans le Daily Times. Webb raconta au journal qu’il estima que les objets étaient petits, à peu près la taille d’assiettes pour diner, et il remarqua qu’ils bougeaient d’une manière inhabituelle – sur le côté, de façon nerveuse et à n’importe quel angle imaginable », dit-il. « C’est ce qui a permis de déterminer facilement qu’ils étaient en forme de soucoupe. »

Le témoignage de Webb fournit à l’événement une crédibilité considérable. Il a fini par devenir maire de la ville dans les années 1970 et, maintenant, à l’âge de 96 ans, il est président du Conseil d’Administration de Farmington Webb Chevrolet, où il travaille toujours presque chaque après-midi.

Webb semble suffisamment volontaire pour discuter de son souvenir de l’incident à cette époque avec tous ceux qui lui en parlent. Mais en tant qu’aviateur naval de la Seconde Guerre mondiale utilisé pour observer des choses inhabituelles, il semble considérer cet événement comme un peu plus qu’une simple curiosité.

« Je sais combien il est facile d’être déçu par quelque chose dans le ciel », dit-il.

En fait, lorsqu’il fut contacté par le Daily Times la semaine dernière, Webb disait qu’il n’avait aucune idée que le 70è anniversaire de l’incident approchait et il assurait qu’il ne pouvait pas se souvenir de la dernière fois où il y avait pensé.

« Je peux vous dire tout ce que j’en sais en cinq secondes parce que j’en sais très peu », dit-il.

Webb disait qu’il travaillait à la concession Chevrolet de son beau-père de l’autre coté de la rue du théâtre Totah, le 17 mars 1950, lorsque quelqu’un lui dit qu’ils avaient vu des objets en forme de soucoupe dans le ciel. Webb sortit pour regarder, et lorsqu’il tourna ses yeux vers le nord, il dit qu’il put distinguer 12 à 20 objets. Il dit qu’ils étaient rangés librement, ne volant certainement pas en formation, mais bougeant de façon continue de l’est vers l’ouest.

« Ils se précipitaient comme des feuilles soufflées dans le ciel », dit-il.

Webb a observé les objets pendant approximativement 10 à 15 minutes, et ensuite il est retourné à l’intérieur pour travailler.

« Je ne pouvais laisser mon service exposé », dit-il.

Il a affirmé que la durée de l’événement semblait durer plus longtemps que ça, cependant, parce qu’il se souvient avoir vu des gens sur Main Street regardant le ciel pendant un long moment après. Il se souvient que beaucoup de ces témoins semblaient bien plus pris par l’événement qu’il ne l’était, discutant de ce qu’ils avaient vu pendant des années après.

« Ils en ont presque fait un métier à répéter ce qu’ils ont vu », dit-il.

Webb n’était pas l’une de ces personnes.

« Je n’ai jamais pensé à cela » dit-il, lorsqu’il est interrogé sur le type de signification qu’il attache à l’événement. « Il y a beaucoup de choses qui se passent dans le ciel dont nous ne sommes pas conscients ». Je ne vais tout simplement pas gaspiller mon énergie. Je ne peux plus rien y faire de toute façon… Je n’ai pas le bagage pour investiguer et décider de ce que c’est. »

Webb dit qu’il a parlé à un enquêteur militaire après l’incident qui lui a raconté la même histoire. Il comprend que les gens veuillent tirer d’autres conclusions de ce qu’ils ont entendu de l’événement, mais il dit qu’il n’a jamais ressenti l’urgence de le faire.

« Je n’ai jamais dit ce que je pensais que c’était ou rendu un jugement dessus », dit-il.

Une question d’histoire de famille

L’histoire du Daily Times sur les événements citait approximativement le nom d’une douzaine de témoins, mais de nombreux autres récits ont perduré à travers les récits qui se sont déroulés parmi les membres des familles.

Zang Wood, ancien président de la Société Historique du Comté de San Juan, était lycéen au lycée de Farmington, à l’automne 1950, et dit qu’il n’a rien vu.

« Beaucoup de garçons dirent qu’ils l’avaient vu », dit-il, « je ne sais pas si c’était une hystérie collective ou quoi ».

Mais la mère de Wood, qui était une employée du comté de San Juan, conduisait vers son travail, avec une autre femme, de Farmington à Aztec ce jour-là. Lorsqu’elles sont allées chez Flora Vista, elles dirent qu’un objet apparut au-dessus d’elles et passa directement au-dessus de leur voiture.

« Je ne dirai pas que ma mère est une menteuse, dit-il, s’en rappelant comme d’« une jolie femme raisonnable ».

Wood dit qu’il n’a pas cru aux histoires de soucoupes volantes parce qu’il ne les a pas vues lui-même. Mais il refuse de rejeter le récit de sa mère.

« Si elle a vu quelque chose, elle a vu quelque chose », dit-il.

Une autre autorité bien connue de l’histoire locale, Marilu Waybourn, auteure de Des propriétés vers une ville en pleine expansion, une histoire illustrée de Farmington, du Nouveau-Mexique et des environs (Homestead to Boomtown, A Pictorial History of Farmington, New Mexico, and Surrounding Area) dit qu’elle était au lycée dans le Missouri au printemps 1950, lorsque l’événement se déroula. Mais elle a reçu un savon à ce propos lorsqu’elle retourna à Farmington à la fin du semestre.

Waybourn était remontée à l’idée d’écrire sur l’observation en masse pour son 40è anniversaire, dans l’édition de mars 1990 du CrossCurrent, une publication indépendante qu’elle décrit elle-même comme « un journal de la vie dans les Four Corners ».

Dans son histoire, Waybourn raconte qu’elle a entendu l’histoire au moins une douzaine de fois après qu’elle soit revenue du lycée, et un groupe de ses amis l’emmena à un endroit qui se révéla être un site d’atterrissage pour l’un de ces objets. Elle le décrit comme « un grand cercle, d’environ 18,30 mètres de diamètre, avec de la sauge aplatie et de l’herbe roussie autour du bord ».

Waybourn cita aussi une résidente de Farmington, nommée Pauline McCauley, dont elle dit que c’était une petite fille à l’époque de l’observation. McCauley dit qu’elle rassemblait des moutons au sud de la ville ce jour-là, au printemps 1950, lorsqu’elle entendit un son au-dessus d’elle ; elle regarda vers le haut et aperçut un objet circulaire qui ressemblait à un bol à l’envers. McCauley raconta à Waybourn que l’objet avait des fenêtres et qu’elle put voir trois personnes à l’intérieur portant des casquettes à rayures et des uniformes de marins bleus, avec des boutons de laiton.

Waybourn a entendu de nombreuses autres versions au fil des ans, beaucoup d’entre elles venant de personnes qui ne voulaient pas que leur nom soit utilisé, de crainte d’être ridiculisées. Elle dit que l’incident a suscité énormément de curiosité à l’époque et reste un sujet de discussion pour les plus vieux aujourd’hui.

« Ils l’ont pris pour ce que c’était », dit-elle. « Que c’était quelque chose sur lesquels ils voulaient savoir plus ».

Le résident de Rio Roncho, Ron Boddy, le fils du témoin Clayton Boddy, dit que son père a parlé occasionnellement de l’incident, au fil des ans, mais il n’en fit jamais une grosse affaire.

« La dernière fois que j’en ai vraiment parlé à mon père, c’était il y a probablement 40 ans » dit-il, ajoutant que son père, un vétéran de la Seconde Guerre Mondiale et de la Guerre de Corée, n’était pas facilement impressionnable. « C’était inhabituel pour lui, mais pas de nature à ébranler le monde ou changer la vie ».

Ron Boddy dit que son père était toujours major dans l’armée de réserve à l’époque de l’incident, et il se rappelle de son père recevant plus tard un appel des officiels militaires lui demandant de s’abstenir de donner d’autres interviews sur ce sujet.

« Je me souviens de lui disant qu’il lui fut demandé de ne pas l’évoquer ou en parler », dit Ron Boddy.

Mais le jeune Boddy regrette maintenant de ne pas avoir pressé son père pour des détails.

« Je regrette maintenant, regardant en arrière, de ne pas en avoir parlé davantage avec mon père », dit-il, expliquant qu’il n’a jamais eu le sentiment que son père pensait que les objets qu’il a vus étaient de nature extraterrestre.

« Pour lui, c’était un objet volant non-identifié, pas un vaisseau spatial », dit Ron Boddy.

Tharp, la nièce de Clayton Boddy, a aussi eu un énorme intérêt pour cet événement. Elle dit que l’agence de transmission de presse a collecté les histoires de l’incident à partir des journaux du Nouveau-Mexique, et elle a recueilli des coupures de journaux qui mentionnent son oncle dans tout le comté. Elle est d’accord avec son cousin, Ron Boddy, sur le fait que son oncle ne considérait pas l’apparence de ces étranges objets comme une visite extraterrestre.

« Il semblait penser que ce n’était pas quelque chose en provenance d’une autre planète – que c’était une affaire militaire », dit-elle.

Que faire de tout cela ?

La qualité et la quantité d’information entourant l’événement OVNI de Farmington a souvent impressionné Marler. Il dit que les récits des témoins qui furent cités dans le Daily Times étaient remarquablement consistant, et lorsque ces gens parlaient de leurs souvenirs de cette journée, des années plus tard, leurs histoires ne variaient pas.

« Je suis vraiment frappé par la sincérité et l’honnêteté des gens que j’ai interviewés », dit-il. « Ils ne disent pas qu’ils ont vu des soucoupes volantes, mais ils ont vu quelque chose ».

C’est ce qui les séparent des premiers dans d’autres histoires d’OVNIs sur lesquelles il a enquêté, beaucoup d’entre eux ne sont pas nettement aussi crédibles.

« Ça frappe vraiment de réalisme », dit-il, ajoutant que les enfants des témoins à qui il a parlé se rappellent infailliblement de leurs parents comme des gens fondés, raisonnables, qui ne recherchaient pas l’attention.

Il note aussi qu’un récit d’observation d’OVNI s’est déroulé ce jour à Tucumcari, un événement rapporté dans l’édition du 18 mars 1950 du Tucumcari Daily News, et un capitaine de l’Air Force, ainsi que deux sergents techniciens de la base aérienne de Kirtland, à Albuquerque, ont rapporté avoir vu trois étranges objets dans le ciel cet après-midi.

Marler a aussi collecté des récits de journaux d’observations d’OVNIs de cette période, pas uniquement sur le Nouveau-Mexique, mais partout au Texas et au Mexique.

Son site web[1] explique que, après une enquête officielle, un membre du gouvernement a répondu à la curiosité du public sur cet événement en affirmant que les objets que les gens ont vus étaient les restes d’un ballon Skyhook de haute-altitude qui s’était déchiré. Marler, qui a présenté plusieurs conférences sur ses découvertes, a carrément rejeté cette théorie en expliquant que cela eut été possible pour les observations OVNI d’une journée, mais non les trois. Il pointe des recherches démontrant qu’il n’y avait aucun lancement de ballon Skyhook documenté sur cette période.

Étant donné les limitations technologiques de cette ère, aucune photo ou séquence de film de l’incident de Farmington ne sont reconnues comme existantes. Marler pointe le fait que si un tel événement devait se dérouler aujourd’hui, il y aurait probablement une abondance d’un tel matériel. Mais il prend l’observation d’OVNI de masse ici bien plus sérieusement qu’il ne le fait pour de nombreux autres événements sur lesquels il a enquêté et il dit qu’il n’est pas sûr de la raison pour laquelle elle n’a pas retenu l’attention qu’il pense devoir mériter.

Il dit que l’incident de Farmington est une histoire bien connue des ufologues, mais il reconnait qu’elle n’est pas aussi nettement connue que l’incident de Roswell ou même le crash allégué d’un OVNI autour d’Aztec en 1947 – un évènement commémoré par une course de vélos annuelle dans la montagne et gravé dans la culture populaire locale.

Par ses recherches, Marler dit qu’il a essayé d’éliminer de nombreuses explications possibles sur ce qui s’est passé à Farmington, au printemps 1950.

« Lorsque vous éliminez ces explications prosaïques, c’est comme cocher une liste », dit-il. « Ce qui vous reste est inconnu. Mais l’inconnu ne veut pas dire extraterrestre ».

La question de savoir pourquoi l’incident de Farmington n’a jamais capté l’imagination du public, de la manière dont Roswell le fit, est une énigme pour Marler et quelques autres interviewés pour cette histoire. Il donne une crédibilité à l’idée que Farmington est une ville très conventionnelle et qu’elle a peut-être collectivement minimisé l’incident, de peur d’être labellisée de la même manière que l’a été Roswell.

Mais Tharp ne le voit pas de cette façon.

« Je ne serai pas d’accord avec ça », dit-elle. « Roswell est aussi conservatrice que Farmington. Il y avait si peu de gens qui vivaient ici en 1950. …peut-être que cela a juste été laissé sur le bord du chemin ».

Wood convient que Farmington est un endroit conservateur qui se hérisserait probablement à être associé à des petits hommes verts. Mais, surtout, il pense que les gens ici ont juste décidé de laisser cet incident derrière eux.

« C’est juste comme d’autres choses », dit-il. « Juste comme le coronavirus – ils vont en parler pendant une année, puis passeront à autre chose. …Nous avons d’autres choses à nous soucier ».

Article de Mike Easterling du Farmington Daily Times.

(Traduction de Stéphane Royer).

Source :

https://eu.daily-times.com/story/news/local/2020/03/17/ufo-armada-reportedly-filled-skies-above-farmington-1950/5073795002/


[1] https://www.davidmarlerufo.com/


[1] Il s’agit ici d’une erreur du journal puisque la date du crash de Roswell est estimée à début juillet 1947. La date exacte peut changer en fonction des chercheurs qui ont écrit sur ce dossier important de l’ufologie mais cela reste en juillet (NDT).

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