Toulouse – CR du repas du 8 Juin 2012

Les repas ufologiques de Toulouse ont eu le privilège d’accueillir exceptionnellement un invité surprise, le Vendredi 8 juin 2012 dernier. Venu en France spécialement pour nos Repas Ufologiques de Toulouse et le lendemain pour les Repas Ufologiques de Bordeaux Peter ROBBINS,véritable « Robin des Bois » de l’ufologie américaine depuis 25 ans, reste le meilleur investigateur et spécialiste de l’affaire de la Forêt de RENDLESHAM.

10 bonnes années d’enquête menées dans la plus grande minutie ont abouti à la publication du best seller de l’ufologie anglo – saxonne « Left at East Gate » écrit en collaboration avec Larry WARREN. Cet ancien officier de sécurité de l’USAF étant l’un des témoins et premier révélateur de l’incident OVNIS survenu en 1980 sur l’une des bases de la Royale Air Force. En direct de la cafétéria de Flunch, Peter ROBBINS évoqua donc cette affaire – dont il connaît les moindres détails – devant les auditeurs toujours aussi nombreux, venus dans le même temps parfaire leur anglais, en plus du décodage du langage ufologique.

LES BASES MILITAIRES DE WOODBRIDGE et DE BENTWATERS

A la fin de l’année 1980, à heure où le père Noël descendait dans les toutes les cheminées des cottages anglais, voici que des OVNIS choisissaient cette date pour atterrir aux pieds des sapins de la forêt de RENDLESHAM, soulevant des interrogations par millier.

Peter Robbins planta la mise en scène de ce qui aurait pu être un simple conte ufologique, puisque l’événement se situe donc entre Noël et le jour de l’An. Il se déroula précisément sur trois nuits consécutives – et très exactement du 26 au 28 décembre 1980 – et sur trois sites dont la base de WOODBRIDGE à 6 kms de la mer, celle de BENTWATERS et la fameuse forêt de RENDLESHAM. C’est là, dans le sud de l’Angleterre dans le comté du Suffolk et au nord Est de Londres, qu’est installée une des bases la plus militaire de l’Angleterre, qui compte aussi la piste d’envol la plus longue d’Europe. Et autant dire que l’armée était loin de rester « dans ses petits souliers », même en cette période de fêtes. Dans les années 80, les forces militaires étaient donc établies ici. La zone est placée sous très haute sécurité et elle l’était encore plus dans ces années. Particulièrement en raison de la présence d’armes nucléaires et du contexte politique de l’époque.

LE DESSOUS DU TRAITE ANGLO – AMERICAIN ET LA PRESENCE NUCLEAIRE

Peter ROBBINS souligna l’importance de ce contexte et de l’atmosphère au sein de laquelle les OVNIS vont apparaître. Durant la 2ème guerre mondiale, les américains ont commencé à être présents en Angleterre à la suite d’un accord entre le Président Roosewelt et sa Majesté. Donc, à cette époque, il y avait des milliers d’américains. Une fois la guerre finie, les américains devaient repartir. Mais ils maintiendront une certaine présence et ils se serviront notamment de cette base pour espionner la Russie.

D’autre part, selon le traité anglo-américain, sur la base, il n’était pas question d’armes nucléaires. Hors, les Américains n’ont pas vraisemblablement respecté ce traité, et en réalité il y a 300 000 kilotonnes d’armes nucléaires. Pour donner une ampleur de ce stock, 6 à 7 kilotonnes de bombe ont détruit Hiroshima Peter ROBBINS confirma, comme d’autres spécialistes, que les OVNIS étaient plus nombreux autour des sites d’armements nucléaires. Il cita à ce propos l’ouvrage de Robert AKTIN sur l’interaction des OVNIS et des armes nucléaires.

ALERTE ROUGE SUR LA BASE MILITAIRE

A la fin de cette année 80, la base était en alerte rouge, non pas pour une éventuelle présence d’OVNIS, mais contenu du contexte politique mondial et notamment en Pologne et en Russie. Dans la plupart des journaux, une nouvelle dominée, la Pologne et la montée de Lech Valesa. Cet évènement démocratique inquiétait alors la Russie voisine. Sur la base anglaise, il n’y avait aucun avion. Les engins étaient tous positionnés en Allemagne, prêts à bondir sur la Russie, si elle intervenait en Pologne. Et de son côté, la Russie avait un millier de soldats disponibles, prêts à être envoyés en Pologne, si nécessaire. A cette période, Khomeiny s’était aussi emparé du Liban et les USA était en désaccord avec cette offensive. Il est très important de connaître cette situation, car c’est sur le fond de ces actualités internationales que les OVNIS vont surgir.

LES TEMOINAGES DES OFFICIERS PENNISTON ET BURROUGHS

Parmi les témoins, la première nuit du 26 Décembre 1980, ce sont d’abord deux officiers – Jim PENNISTON et John BURROUGHS – alors en poste à la porte Est de la base, qui virent des lumières dans la forêt. Ils n’entendirent aucun choc, explosion ou virent de feu. Mais en tenant compte du contexte militaire et de la tension internationale, ils feront une investigation et partiront en reconnaissance dans le bois avec leur jeep. Ils découvriront une machine triangulaire de 3 m de côté. La surface est comme du verre noir avec des marques ressemblant à des sortes de hiéroglyphes. L’engin ne faisait pas de bruit et se promenait à la hauteur d’une personne. Depuis cet incident, Peter ROBBINS dira d’eux qu’ils ne seront plus jamais les mêmes.
Voici un an, ils sont intervenus dans une conférence et ils sont encore marqués par le stress causé par cet événement. Leurs mémoires sont confuses. Ils ne font pas la différence entre le vrai et le faux. Peter ROBBINS soupçonne l’armée américaine d’avoir généré des faux souvenirs dans leur tête.

LE SURVOL DE LA ZONE NUCLEAIRE PAR LES OVNIS

Dans leurs rapports, des officiers mentionneront que les OVNIS survoleront la zone des armes nucléaires. Ils envoyèrent des rayons au travers de la terre et ils étaient brillants à cause de l’humidité. Les rayons ont tout traversé y compris le béton et ont affecté les armes nucléaires. Il s’agit d’une technologie inconnue qui a fermé les armes. Et à l’endroit où les engins se sont avancés et ont atterri ils ont laissé dix fois plus de radiations que la normale entre la seule période de Noël et du jour de l’An. Dans le cadre de l’investigation militaire, ces officiers ont passé des tests d’analyse de la voix et il a été prouvé qu’ils ont dit la vérité.

LARRY WARREN, TEMOIN D’UNE NUIT PAS COMME LES AUTRES

Peter ROBBINS dressa un portrait de Larry WARREN, témoin de premier plan dans l’incident de la forêt de RENDLESHAM et co-auteur de l’ouvrage. Née aux USA en 1961 où il a grandi dans le Connecticut, Larry WARREN intégra l’US AIR FORCE. Entraîné pour la lutte anti – terroriste sur une très grande base dans le Texas, le 2 décembre 1980 une lettre de bienvenue confirme qu’il fût bien détaché en Angleterre en tant qu’officier de sécurité. Depuis plusieurs semaines, il se trouvait donc sur la base de WOODBRIDGE lors des évènements.

Ce soir – là, il sera de garde, dans la nuit du 27 au 28 décembre. Il n’était pas question de boire une goutte de bière ou même de prendre le moindre médicament pour le rhume. La menace Russe se faisait sentir et la base était en alerte rouge. Posté à l’extrémité de la porte Est de la base avec ses armes et sa radio, il entendra des personnes qui disent « voir des lumières ». De très nombreux gardes sont alors en poste alors que d’habitude il n’y a en n’a pas autant. Un animal se mit à bondir comme s’il sentait quelque chose et sauta une barrière pourtant haute. Tous les animaux semblaient s’agiter, sachant qu’il y avait un ferme à proximité. Larry recevra un appel l’informant qu’on venait le chercher. Il ignorait quel était le secteur et quelle était la nature de la manoeuvre. D’abord l’équipage passera dans un garage où se tenaient d’autres véhicules. Après s’être équipés de lampes à gaz, les hommes s’engagent dans la forêt en direction de l’Est. Dehors la nuit est sombre et sans lune. Dans le bois, les hommes descendent alors des véhicules, équipés de leur matériel : armes et radios, toujours pas renseignés sur l’investigation à mener.

LA CLAIRIERE AUX OVNIS

Les officiers, dont Larry WARREN, seront conduits dans un champ. Champ dans lequel, Larry décrira « une espèce de monticule comme de la boue lumineuse ». L’ordre sera donné d’entourer le phénomène. Les officiers étaient équipés de leurs lampes à gaz et de torches qui soudain ne fonctionnèrent plus. Et l’électricité statique était telle que les cheveux repoussaient les bérets qu’ils portaient.

Larry dira avoir vu arriver de la direction de la mer du Nord une boule de lumière. Celle – ci se positionna juste au – dessus de la flaque lumineuse sans aucun bruit et éclata avec une telle force que bien qu’il ait tourné la tête, il fut complètement ébloui. Il mit plusieurs secondes pour retrouver la vue et aura un goût de métal dans la bouche. A côté de la flaque lumineuse, se trouvait une machine. L’engin ressemblait à quelque chose d’ancien et de récent en même temps avec une base comme une sorte de trépied ou d’excroissance. La matière semblait avoir fusionné sur certaines parties. Cette matière était comme de la nacre mais il était difficile de la définir. En septembre 1987, Larry a fait un dessin représentant l’objet en question. Et plus tard, Larry a tenté de peindre un tableau de la scène.

Certains des hommes qui avaient des caméras sont partis en courant. Mais Larry et d’autres sont restés sur place. La plupart des hommes bien que militaire étaient sous le choc. Chose étrange, quand ils bougèrent, leur ombre se déplaçait…. mais 2 secondes plus tard. Jusqu’à ce jour, personne n’a pu expliquer ce phénomène. Ceci est dans le rapport. En se rapprochant de l’engin et du phénomène lumineux, Larry verra dans la lumière trois formes, tout d’abord il pensera même á des enfants. Les formes sont surmontées d’une tête ovale et d’énormes yeux. On les dirait habillées de caoutchouc. Elles flottent à un mètre du sol et apparaissent translucides.

RENCONTRE RAPPROCHEE

C’est au cours de cette manifestation OVNIS que Larry reconnaîtra parmi les hommes, le Lieutenant Colonel de la Base, Charles HALT. Toujours d’après Larry Warren, Le Colonel Gordon Williams arrivera également sur les lieux encore en tenue de soirée. Il paraîtrait qu’il aurait eu une sorte d’échange direct avec les créatures. Echange à la suite duquel, celles-ci remonteront dans leur engin qui disparut « plus vite qu’on ne peut le dire ».
On recommanda aux hommes de ne jamais parler de ça.Toutefois, Larry insista et demanda l’origine de ce qu’il venait de voir. Il lui fut répondu que « c’était la chose la plus importante qui arrive au monde et peut être que cela arrive partout à la fois ».
Plus tard, lorsque la journaliste Georgina BRUNI – qui selon Peter ROBBINS était une journaliste exceptionnelle – enquêta et posa au Colonel Williams la question : « Est – ce que vous étiez impliqué ? », Celui – ci lui aurait répondu : « Je ne dirais pas que je ne l’étais pas ».

DESINFORMATION ET SANCTION

Le matin suivant, commencera un processus de désinformation auprès des officiers qui assistèrent à l’étrange évènement. Larry téléphonera à sa mère pour lui confier la nouvelle. Sur le point de la lui révéler, soudain la communication sera coupée. En se renseignant auprès de l’opérateur, il apprendra que la suspension de la ligne provenait de l’intérieur de la base militaire. D’ailleurs, à la suite de cet appel, il se sera convoqué par le capitaine de la base qui a enregistré la communication. Et Larry sera exposé à une sanction. Peter ROBBINS avance au regard de l’enquête, que cette nuit les hommes auraient été détenus et drogués dans un souterrain. Durant un jour et demi, des faux souvenirs auraient été introduits dans leur tête. Le but étant de les perturber et qu’il leur soit impossible de faire la part des choses. On tenta de le persuader que ce qu’ils avaient vu n’était pas réel ou plutôt que cela n’appartenait pas à la terre. Des perturbations psychologiques et émotionnelles s’en suivirent. Larry se souvient d’un des hommes qui était chrétien et avait sa Bible. Bouleversé de ce qu’on voulait lui faire croire, quel temps plus tard, il se suicida.

DES OVNIS TERRESTRES

Au cours de son intervention, présentera aussi deux clichés de hautes technologies aériennes. Au regard d’une photo du Black Bord Espion – dessiné il y a déjà 60 ans et qu’il a pu voir voler en février 1988 – mais aussi d’une vue d’un bombardier de forme triangulaire datant lui aussi de la fin des années 80, pour Peter ROBBINS, ces deux engins et leur technologie montrent que « nous nous sommes bien plus en avance que notre imagination ». Pour précision : le Black Bord monte à 10 milles pieds par minute, peut passer à 3 fois la vitesse du son et aller jusqu’à 120 milles pieds de haut.

Par là, il sous – entend la réalité et la probabilité de technologies bien terrestres et humaines que le grand public ne peut soupçonner, et qui de ce fait pourraient être considérées par ignorance comme des OVNIS, et nullement extraterrestres.

« Depuis 25 ans cette histoire me trouble » conclura Peter ROBBINS. L’affaire de RENDLESHAM où les OVNIS, venus le temps de trois nuits illuminer si ce n’est hanter les bois sombres de WOODBRIDGE et de BENTWATERS, sont autant d’arbres qui cachent la forêt de l’ufologie.

Un grand merci à Catherine, notre interprète du jour, sans laquelle, cette conférence n’aura pu être traduite en simultanée.
Et un grand merci aussi à Peter pour votre venue ,votre gentillesse et votre magistrale intervention qui ont laissé le public Toulousain enthousiaste .Ce fut un honneur de vous recevoir et  » Wellcome  » quand vous le voulez car vous avez encore beaucoup de passionnantes enquêtes à nous faire partager .

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