OVNI : La science-fiction devient réalité en France
Par Ludo, le 20 septembre 2025
Dans un monde où la frontière entre réalité et fiction s’amincit de jour en jour, les objets volants non identifiés (OVNI), ou plutôt les phénomènes aériens non identifiés (PAN) comme les préfère nommer la science officielle, font irruption dans le débat public français. L’édition du Le Parisien du samedi 13 septembre 2025 consacre une large place à ce sujet atypique, qui n’est plus cantonné aux récits de science-fiction mais émerge bel et bien dans la sphère politique et militaire. Retour sur un phénomène qui interroge notre ciel, nos radars et, peut-être, notre place dans l’univers.
Un sujet qui décolle vers les sommets de l’État
Longtemps relégué aux marges de la crédulité populaire, le dossier OVNI gagne en légitimité. Selon Gaël Lombart, journaliste spécialiste du sujet, le gouvernement français s’interroge sérieusement sur ces observations. « Alors que ce sujet atypique émerge dans la sphère politique, le gouvernement français s’interroge sur le sujet », écrit-il en une du supplément Fait du Jour.
Le Groupe d’Études et d’Informations sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (GEIPAN), rattaché au Centre National d’Études Spatiales (CNES), est au cœur de cette enquête. Depuis 1977, il collecte et analyse les témoignages. Mais les choses s’accélèrent : en juillet 2024, des phénomènes inexpliqués ont été détectés par les radars de l’armée de l’air. « Le 14 juillet, des signaux non identifiés ont été captés par les systèmes de défense aérienne », rapporte l’article, évoquant des trajectoires impossibles pour des engins humains conventionnels.
Parmi les pistes explorées : des drones étrangers, des ballons-sondes dérivants ou… des technologies avancées d’origine inconnue. Le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a d’ailleurs annoncé la création d’une task force dédiée, inspirée du modèle américain avec son All-domain Anomaly Resolution Office (AARO). « Nous ne pouvons plus ignorer ces intrusions dans notre espace aérien », confie une source anonyme au sein du ministère.
Témoignages et chiffres qui font froid dans le dos
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. En 2024, le GEIPAN a enregistré plus de 1 500 signalements en France, un record absolu. Parmi eux, 6 % restent inexpliqués après expertise. Un pilote de ligne, interrogé par Le Parisien, décrit une rencontre du troisième type au-dessus de la Méditerranée : « C’était une sphère luminescente, plus rapide qu’un missile, sans bruit ni traînée. »
Dans les colonnes du journal, Frédéric Courtade, astrophysicien au CNRS, tempère : « La plupart sont des illusions optiques ou des satellites Starlink mal identifiés. Mais 1 % d’entre eux défient la physique connue. » Et si ces 1 % étaient la clé d’une présence extraterrestre ? Le débat s’ouvre.
À la recherche de vie au-delà des étoiles
L’article s’étend sur la quête plus large de civilisations extraterrestres. « On peut vivre avec des civilisations extraterrestres ? », s’interroge le quotidien, en citant le programme SETI (Search for Extraterrestrial Intelligence). Des experts comme l’astronome français Pierre Kervella soulignent les avancées du télescope James Webb, qui scrute les exoplanètes à des milliers d’années-lumière.
En France, des initiatives comme le projet « Wow! Signal » revisité ou les observations du Pic du Midi alimentent l’enthousiasme. Mais attention aux pièges : « La vie microbienne est probable, mais des voyageurs spatiaux ? C’est une autre histoire », nuance un biologiste.
Un encadré humoristique illustre le ton : des dessins de petits hommes verts côtoyant des radars militaires, rappelant que derrière la gravité du sujet, il y a encore une pointe d’ironie.
Les OVNI dans les radars de l’armée : un tournant sécuritaire
La une du journal frappe fort avec son titre choc : Les ovnis dans les radars de l’armée. Basé sur des fuites récentes, l’article détaille comment, le 14 juillet 2024, des échos radar ont semé la panique lors des célébrations nationales. « Des drones ? Des tests secrets russes ? Ou pire ? », se demande-t-on.
Le chef d’état-major de l’Armée de l’Air, le général Stéphane Mille, a briefé le président Macron en personne. Résultat : une directive pour renforcer la surveillance des espaces aériens sensibles. « Nous investissons dans des IA pour trier les faux positifs », explique un officier.
Ce n’est pas sans rappeler les auditions au Congrès américain en 2023, où des pilotes ont témoigné sous serment. La France suit le mouvement, avec un budget alloué au GEIPAN doublé pour 2025.
Et maintenant ? Vers une transparence totale ?
Alors que les États-Unis déclassifient des milliers de documents, la France hésite encore. « Il est temps d’arrêter les secrets », plaide David Grusch, le lanceur d’alerte américain cité dans l’article. En Europe, l’Espagne et le Royaume-Uni ont déjà ouvert leurs archives.
Pour conclure, Le Parisien pose la question qui taraude : sommes-nous seuls ? Les OVNI, ces fantômes du ciel, pourraient bien être le premier chapitre d’une ère nouvelle. Reste à savoir si nous sommes prêts à tourner la page de l’ignorance.
Sources : Article complet publié dans Le Parisien du 13 septembre 2025. Pour en savoir plus, consultez les éditions numérisées ici https://www.leparisien.fr/sciences/penser-linconnu-les-ovnis-dans-les-radars-de-larmee-francaise-13-09-2025-YGBY5WFOBRHNDE5MXQCYVVUVEY.php