Pau – Alain Blanchard dans la Presse

Alain Blanchard, 20 ans au chevet des ovnis

Alain Blanchard organise ce soir à Pau un premier « repas ufologique ». Il y a beaucoup de farfelus qui prétendent avoir vu des petits hommes verts et des soucoupes volantes… Mais les impostures ne résistent pas aux enquêtes qui sont menées pour vérifier l’authenticité de phénomènes inexpliqués qui restent des énigmes scientifiques ». Alain Blanchard, confronté à quatre reprises à l’apparition de ce que l’on appelle communément un ovni (objet volant non identifié), sait mieux que quiconque qu’il n’y a pas plus d’hallucinations collectives que d’interprétations systématiquement exotiques de ces phénomènes.

Fils de gendarme, né au Mali, l’ufologue, au chevet des ovnis depuis plus de deux décennies, a hérité de cet esprit analytique de la maréchaussée qui enregistre les témoignages en la matière, sans pour autant tirer des plans sur la comète…

Alain Blanchard, à la ville agent de sécurité, organisa en 2005 les premières rencontres européennes d’ufologie à Châlons-en-Champagne. Sa passion pour ce type de manifestations lui vient de ce soir de juillet 1990. La pleine lune illuminait le crépuscule en pleine campagne. Il était invité chez des amis à 25 kilomètres de Châlons. Il prenait le frais sur le balcon avec son hôte. Quand tous les deux virent soudain une forme trapézoïdale libérant une lumière jaune orangée se positionner devant la lune et disparaître en accélérant à la verticale. Un deuxième objet identique répéta la même manoeuvre devant les yeux effarés des deux hommes qui alertèrent les convives encore à table pour traduire leur émoi.

La fois suivante, c’était en août 1995. L’agent de sécurité se trouvait en rase-campagne avec un collègue pompier. Quand ils furent surpris par des lumières insolites provenant d’un curieux engin en position géostationnaire, qu’ils prirent d’abord pour un hélico se dirigeant vers Saint-Dizier. Un feu blanc « plus aveuglant qu’un néon » se déplaça vers eux à environ 400 mètres. Le bizarre aéronef d’une taille impressionnante, couvrant plusieurs centaines de mètres, disparut lentement dans la nuit.

Les deux observations suivantes en 1998 frappèrent de stupeur, comme la toute première fois, Alain Blanchard qui décida d’étudier ce monde de l’étrange et du paranormal. Dans l’exercice de sa profession, lors d’une protection rapprochée du côté de Saint-Tropez en 2007, il fait la connaissance d’un ressortissant de Wallis dont la famille vit à Nouméa. L’aventure le tente. Il décide de partir en Nouvelle-Calédonie où, en marge d’une activité liée à l’exploitation d’une mine de nickel, il donne des conférences, sur des phénomènes qui, à ses yeux, imposent comme une évidence l’existence d’univers parallèles.

« Ce n’est pas de la science-fiction, dit-il, c’est une science ! » Au bout du monde, à défaut de rencontres du troisième type, il a eu le bonheur d’être séduit par Marie, originaire d’Oloron qui est devenue sa compagne.

Une réunion ce soir

E.T. de Spielberg a rassuré la planète bleue. Des pilotes de ligne, des scientifiques accréditent des témoignages. Selon Alain Blanchard, « des secrets seraient bien protégés par les armées et services spéciaux de nombreux pays ». On serait loin du grossier canular de Roswel. En France, le Geipan (groupe d’études et d’information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) est intégré dans les services du CNES, l’agence française de l’Espace. Depuis un an à Pau, l’ufologue envisage de créer une association. En attendant, il organise ce soir un premier contact. Avec au menu, du mystère bien identifié…

ligne de vie –

Né le 13 novembre 1955 à Bamako (Mali) dans une fratrie de quatre enfants.
Scolarité à Saint-Dizier (Haute-Marne) et Châlons-sur-Marne. CAP de mécanique générale.
Agent de sécurité pendant 30 ans dans un hypermarché de Châlons. Deux enfants. Amateur de bowling et d’arts martiaux vietnamiens.
À Nouméa de 2007 à 2012. S’installe à Pau. S’intéresse à l’étude des ovnis, depuis plus de 20 ans. Organise un repas ufologique le 6 novembre à 19 h au Buffalo Grill, près d’Auchan 06 85 79 28 28.

Source – La republique

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Une réponse

  1. Cet article appelle trois critiques :
    1 – L’ufologie n’est pas une science ; c’est plutôt une discipline.
    2 – Le journaliste s’avance imprudemment en qualifiant Roswell de « grossier canular ».
    3 – Enfin, il écrit : « l’ufologue […] a hérité de cet esprit analytique de la maréchaussée qui enregistre les témoignages en la matière, sans pour autant tirer des plans sur la comète »…
    Fatale erreur ! Sans l’indispensable remise en perspective historique du phénomène, le recueil des témoignages ad libitum est un exercice totalement vain, qui n’apprend que très peu de choses.

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