COMPTE-RENDU DE LA SOIRÉE UFOLOGIQUE DU 24 SEPTEMBRE 2022 : ALIENS, OVNIS ET NUCLÉAIRE, PAR STEPHANE ROYER

Après avoir évoqué les observations d’OVNIs au-dessus des centrales nucléaires civiles, ainsi que les sites militaires à travers le monde, intéressons-nous à un sujet moins connu : les rapports de contactés et d’abductés avec l’énergie nucléaire.

Ici, il s’agit surtout de messages reçus principalement par un certain nombre de contactés dans les années 1950 à 1980 ; au-delà, on parlera plutôt de personnes abductées (enlevées, kidnappées).

En France, Pierre Monnet (1932-2000) fut l’un des tous premiers contactés. En juillet 1951, près d’Avignon, il rencontre un vaisseau et 4 êtres blonds en provenance de la planète Silxtra (de Vega, l’étoile alpha de la constellation de la Lyre). Face à eux, un contact télépathique leur permettra de télécharger de nombreux messages et informations qui se libèreront dans son subconscient au fil des années.

Pierre Monnet, à différents âges.

Ainsi, ce message, daté du 20 avril 1977 :

« Très bientôt, de grands évènements vont se précipiter sur votre monde. Ne soyez pas effrayés ; ayez confiance, nous tiendrons beaucoup de situations en main. Par exemple, nous avons déjà le contrôle de votre énergie nucléaire ; par ce contrôle, nous essayerons de limiter les dégâts au maximum ; nous avons d’ailleurs déjà commencé en détruisant entièrement l’une de vos bases de missiles qui mettait votre monde en équilibre instable. Vos gouvernements ont tenu l’affaire sous le Top Secret, comme ils le font souvent afin que les peuples de la terre soient sans inquiétude et ignorent le danger qui plane, minute après minute, sur votre globe ; nous voulons parler du danger que fait courir à votre planète, le potentiel très élevé de forces négatives que vous détenez. »

Croquis d’un des êtres aperçus par Pierre Monnet.

Toutefois, ces intelligences ne semblent pas avoir pu empêcher les catastrophes de Three Mile Island (USA), Tchernobyl (Ukraine, ex-URSS) et Fukushima (Japon).

Rose C., pseudonyme de Roselyne Colle, une habitante du sud de la France, rencontra en 1952, des grands êtres extraterrestres, avec un Français ayant décidé de les rejoindre.

Les quatre entités, semblables aux humains qu’elle rencontre, lui auraient révélé avoir voyagé jusqu’à la Terre pour étudier les conséquences des explosions atomiques sur l’environnement, mettant en garde contre la possibilité du déclenchement d’un cataclysme et enjoignant les humains à respecter la vie sous toutes ses formes. Au fil de ces contacts, Rose C. développera aussi une conscience écologique.

Il y eut une expérience vécue par Rose C. qui a un lien avec le sujet nucléaire.

Cette expérience arriva lors d’une enquête menée par Charles Gouiran, président du groupe VERONICA. Lors d’une interview, Rose Rose reçut l’image de corps tourbillonnant dans une cuve, à bord d’un bateau et, plus tard, pense qu’il s’agit plus d’irradiation que de noyade. Elle reçut aussi un certain nombre de lettres :

         R (ou B) E OOFABLE.

Elle comprend qu’il s’agit du sous-marin le REDOUTABLE.

Elle comprend aussi qu’il s’agit de 5 hommes malades, et le mot GEIGER apparait indiquant un lien avec les radiations (Le REDOUTABLE est un sous-marin nucléaire). Elle reçoit aussi une information sur le magnésium pour les guérir : bains à 50° et en boisson. Charles Gouiran va donc écrire à la base navale de Brest pour signaler l’information sur le remède proposé. Un mois plus tard, l’amiral responsable de l’équipage lui écrit pour le remercier et l’informer que les informations d’ordre médicales ont été transmises au médecin militaire.

Nombre d’abductés américains ont aussi eut l’opportunité de voir des images des beautés de la Terre, ou bien ont eu droit à des images cataclysmiques. Selon les abductés, il s’agirait de messages des Gris dont la planète a déjà vécu des difficultés…ou bien ces mêmes Gris seraient nos descendants qui auraient remonté le temps pour empêcher notre autodestruction…

Dans le cas de l’école Ariel, à Hararé, en Afrique du Sud, en 1990, de nombreux enfants observèrent un OVNI atterrirent et ils virent des êtres de type Gris qui leur transmirent des messages télépathiques autour de la protection de la nature et de cataclysmes apocalyptiques. A l’époque, le psychiatre américain John E. Mack, enquêta sur ce sujet en se déplaçant pour rencontrer les élèves.

John E. Mack (à droite) et Colin Mackie (à gauche), alors directeur de l’école Ariel.

Jim Sparks, un autre abducté américain, fut d’abord enlevé par des entités de type Gris pendant plusieurs années. Au fil du temps, il comprit que ces êtres voulaient qu’il protège l’environnement. Jim Sparks était un agent immobilier, vivant une vie très matérielle. Or, après ses abductions, il a confié la gérance de ses affaires pour faire du lobbying écologique :

         –  notamment en tentant d’acheter un maximum de terres en Amazonie, afin de la protéger de la déforestation,

         – et en voulant faire passer une loi d’amnistie pour les pollueurs afin d’éviter des règlements de compte dans un futur proche.

Cependant, aucune de ces initiatives ne fut couronnée de succès !

Précédemment évoqué, John Mack fut un grand psychiatre, ayant exercé à Harvard et titulaire du prix Pulitzer pour un livre sur Lawrence d’Arabie. Or, peu savent que, dans sa jeunesse, John Mack fut un grand militant contre le nucléaire. Dans les années 80, John Mack, comme Carl Sagan, s’affilie à l’association Physicians for Social Responsability (les Médecins pour une Responsabilité Sociale) = Branche américaine de la International Physicians for the Prevention of Nuclear War (Médecins Internationaux pour la Prévention de la Guerre Nucléaire). L’Objectif : promouvoir l’élimination des armes nucléaires entre les Etats-Unis et l’Union Soviétique. Cette association obtint le Prix Nobel de la Paix en 1985. En 1986, John Mack, Carl Sagan et 700 autres universitaires marchèrent sur les terres du site de test nucléaire du Nevada. C’est un mouvement de désobéissance civile concernant les tests d’armes nucléaires. Mack est arrêté par le Gouvernement lors de cette marche.

John E. Mack.

Plus tard, intrigué par des patients parlant d’enlèvements par des êtres de petite taille, de temps manquant, et un stress post-traumatique, il sera formé par Budd Hopkins, David Jacobs ou Karla Turner à ce sujet.

A propos de la dimension écologique, John Mack s’interrogera :

« Avec les images apocalyptiques de Peter, nous avons affaire au même problème ontologique. Sont-ce des images réelles de ce qui va arriver inéluctablement dans un temps défini à l’avance ? Ou bien ces prophéties ne sont-elles que des incorporations puissantes, projetés dans les esprits des hommes (car beaucoup de kidnappés sont concernés), de ce qui, en un sens bio-spirituel, est en train de se produire sur notre planète sous forme d’un désastre écologique naissant, sinon avancé, dont l’impact, bien sûr, atteindrait fatalement une dimension cosmique ?  En d’autres termes, est-ce que ces images, qui affectent si intensément le sujet qu’il ne peut s’empêcher de les considérer comme des prédictions et de désespérer à l’idée de perdre tout contact avec la Terre devenue zone interdite, est-ce que ces images, donc, représentent véritablement des futurs possibles fondés sur une extrapolation de la situation au train où vont les choses ? Doit-on voir là une proposition à choix multiplequi nous serait offerte par une plus haute intelligence aux méthodes d’intervention subtiles, et qui nous inviterait ainsi à nous transformer en nous proposant une relation avec des intermédiaires quasiment incorporels qui, dans le même temps qu’ils se révèleraient à nous, nous changeraient. »

D’ailleurs, Peter, un abducté, explique que ce n’était pas une coïncidence si John Mack avait milité contre le nucléaire, plus jeune, et que des efforts préventifs étaient possibles.

Plus tard, comme dit plus haut, il donnera du crédit au cas de l’école Ariel par l’enquête qu’il mena sur le terrain, en rencontrant les enfants témoins de la rencontre avec des petits Gris. Par conséquent, peut-on penser que John Mack aurait été guidé, manipulé, « agi » comme le disait l’ufologue et auteur Jimmy Guieu ? Une intelligence (ou plusieurs) venue d’ailleurs influencerait-elle l’humanité vers l’abandon de l’énergie nucléaire et une meilleure préservation de l’environnement ?

Un certain nombre de militaires ont été témoins ou acteurs d’apparitions d’OVNIs. Pourtant, moins connues sont leurs prolongements, à base de rencontres du troisième ou quatrième type et d’enlèvements.

Ainsi en est-il de Rober Salas, témoin indirect du survol de la base de Malmstrom (Montana), en 1967. Il témoignera de son histoire devant la presse au National Press Club, le 27 septembre 2010. Et, en 2013, il révèlera que lui aussi a été abducté, en 1985, par des petits êtres et un autre portant une capuche. Il retrouvera le souvenir de table d’opération, d’un être en blouse blanche, d’une aiguille insérée dans son nez. D’autres souvenirs lui reviendront par la suite, sous hypnose régressive.

Robert Salas.

Autre militaire, Jeffrey W. Goodrich, ancien sergent technique de l’Air Force, affecté à la base de Malmstrom. Le 2 février 1996, il observera 5 objets aériens en forme de triangle, en compagnie d’un premier lieutenant. Le 29 mars 1996, chez lui, il se voit entouré de lumière, se sent paralysé et voit apparaitre un petit être vêtu d’un capuchon. Son collègue militaire, dormant chez lui ce soir-là, observera aussi une lumière. En novembre 1996, Jeffrey W. Goodrich sera enlevé par des êtres passant à travers un portail s’ouvrant dans le mur de sa chambre.

Mario A. Woods Jr est un vétéran de l’Air Force, membre du 44è escadron de la police de sécurité, stationné à la base aérienne d’Ellsworth (Dakota du Sud), entre 1975 et 1979. En novembre 1977, Mario Woods est de garde sur le site de contrôle des lancements de missiles, faisant partie de l’équipe d’alerte de sécurité (SAT), avec son supérieur hiérarchique, le sergent Michael Jones (pseudonyme). Dans la nuit, ils voient une « étoile » très brillante se rapprocher et planer à 30° au-dessus de l’horizon. Puis, cette « étoile » repart… Vers 1h30, ils observent une énorme sphère rouge-orangeâtre puis, sans transition, se réveillent le jour : ils ont vécu un missing time. En 2017, sous hypnose, il révèlera voir l’approche d’une sphère lumineuse et voit s’approcher des petits êtres et un plus grand, chauve. Il se réveillera ensuite sur une table, nu, pour subir des examens.

Terry Lovelace est infirmier de l’Air Force, sur la base de Whiteman (Missouri), en 1977. Lui et son équipier furent appelés pour venir aider un pilote blessé à l’un des silos de missiles ICBM (« Kilo-5 »). En arrivant sur les lieux, ils observent un petit OVNI rectangulaire, planant assez bas sur le site. L’OVNI a ensuite vrombi et disparu silencieusement. La même année, Terry Lovelace va camper avec son collègue au parc national de Devil’s Den (la « tanière du diable »). Ils vont alors être abductés par un vaisseau géant et subir des expériences horribles et douloureuses.

Par la suite, Terry Lovelace va surmonter ces souvenirs traumatisants et suivre une carrière juridique d’assistant au Procureur Général, puis comme Procureur au Conseil d’Administration de la pratique médicale du Vermont. Ce fut lors d’une chute qui lui vaudra de passer aux urgences, que des mémoires reviendront à Terry Lovelace, notamment de l’enfance. Des radiographies vont aussi montrer une curieuse petite plaque métallique de la taille d’un ongle, juste au-dessus de son genou droit. Dans le muscle du mollet, il va aussi observer un objet en forme de pétale de fleur, sans la moindre trace d’incision.

Après les militaires, intéressons-nous à un homme qui interrogea de nombreux vétérans militaires témoins d’OVNIs : Robert Hastings. Il est connu dans le monde ufologique pour être l’ufologue qui a le plus travaillé sur le lien entre OVNI et nucléaire. Il a interrogé plus de 160 vétérans sur des bases militaires, ayant été témoins, directs ou indirects, d’observation d’OVNIs au-dessus ou proche d’installations de missiles. Il a écrit 2 livres (non traduits), dont le premier est devenu une référence sur le sujet.

Robert Hastings est fils de militaire et il s’intéressera aux OVNIs alors qu’un contrôleur de la tour de contrôle lui montre des OVNIs sur le radar. Il va dès lors se documenter et commencer à rencontrer des militaires. Finalement, il aura interrogé 160 vétérans, surtout américains, mais aussi des anciens pays soviétiques. En parallèle à sa vie professionnelle, Robert Hastings donnera des conférences et rencontrera des militaires. Il réalisera aussi un documentaire sur le sujet OVNI et nucléaire avec l’aide d’un témoin d’observation OVNI, Robert Jacob, lequel observa un OVNI, sur la base de Big Sur (Californie), en 1964, tirant un rayon sur une ogive nucléaire lancée à bord d’une fusée.

Robert Hastings organisera également une conférence de presse le 27 octobre 2010. Là devant de nombreux journalistes du National Press Club (Washington), des militaires, dont Robert Salas, témoigneront de leurs observations.

Robert Hastings, au National Press Club (2010).

Mais, d’enquêteur, Robert Hastings va aussi devenir témoin de plusieurs observations d’OVNIs, aux Etats-Unis comme en France (en Normandie), entre 1970 et 2014. Puis, des souvenirs d’enfance vont lui revenir par bribes : être emmené par des petits êtres à travers la porte. Il retrouvera ses souvenirs en 2003, lors d’une régression hypnotique, ainsi que le souvenir d’un enlèvement lors d’un camping avec d’autres personnes, en 1988.

Robert Jacobs, ancien militaire, reconverti comme professeur de cinéma, et réalisateur du film documentaire de Robert Hastings, va lui aussi témoigner d’observations d’OVNIs et d’abductions successives ces dernières années. Il fera aussi des « rêves » insolites au cours desquels il se retrouve dans des univers désertiques où des machines lui sont présentées, qui semblent être en lien avec l’énergie ou le transport dimensionnel.

Par son travail d’enquête sur le sujet OVNI et nucléaire, Robert Hastings a mis en avant le fait qu’il était un « outil dans les mains de forces inconnues ». A-t-il été utilisé par des Intelligences exogènes pour démontrer le risque nucléaire que nous faisons peser à la planète et ses populations ? Tchernobyl en restant le plus grand exemple. De même, Jacques Vallée postule dans son dernier ouvrage, écrit en compagnie de Paola Harris, que le crash d’un OVNI, un mois après la première explosion à Trinity, au Nouveau-Mexique, pourrait être un avertissement SYMBOLIQUE sur les dangers de la bombe, mais aussi du nucléaire civil.

Le message semble de plus en plus fort concernant le risque d’utilisation de l’énergie nucléaire ; au moment précisément où l’humanité vit une grave crise énergétique…

Confession, 2è livre de Robert Hastings, écrit en collaboration avec Robert Jacobs, dans lequel les deux ufologues parlent de leurs abductions.

Stéphane Royer

Retrouvez tous les détails ici résumés plus haut dans notre livre sur le sujet.

https://livre.fnac.com/a15919505/Didier-Gomez-Ovnis-et-nucleaire-Sommes-nous-sous-surveillance#omnsearchpos=1

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