Lyon – Mars 2012
Une vie bien remplie.
Rencontrer Jean-Gabriel Greslé est un événement en soi, enfin du moins pour ceux qui comme moi partagent sa démarche, ses analyses, et son « style » si je puis dire. Le « personnage » possède en effet une stature intellectuelle inhabituelle, une hauteur de vue impressionnante, et une présence (un charisme même) qui ne laissent pas indifférent. La particularité de M. Greslé est qu’il allie en une seule personne un ensemble de qualités et d’expériences assez rare pour un être humain. Les anciens disaient : « celui là, il est né sous une bonne étoile ». Doué naturellement, il commence sa carrière en 1952 comme élève-pilote de chasse au Cadet Club de l’USAF en Caroline du Nord. Ensuite, il travaille dans la prospection aérienne, ainsi que pour le compte du Commissariat à l’Énergie Atomique. Par la suite, il deviendra pilote de ligne à Air France et il totalisera environ 17500 heures de vol au moment de partir à la retraite. Une vie professionnelle bien remplie donc, qui sera aussi ponctuée par des rencontres avec des phénomènes aériens non identifiés (ovnis) qui seront les déclencheurs, en quelque sorte, d’une autre « carrière », officieuse celle-là, qui le propulsera à la pointe et dans les sommets de la recherche ufologique française et même internationale. Il est même considéré aujourd’hui comme un des meilleurs experts sur le sujet, et il est souvent sollicité pour exposer la problématique ovni devant des aréopages prestigieux.
L’ufologie, une discipline de recherche à part entière.
Comme il possède une personnalité bien trempée, et qu’il n’est pas du genre à « laisser tomber » pour préserver sa tranquillité, Jean-Gabriel Greslé emploiera son temps libre pour chercher à comprendre ce qui se cache derrière les rencontres étranges qu’il a eu la chance de faire dans sa vie. En 1995, il fait partie avec Alain Boudier des experts auditionnés qui sont chargés d’établir un rapport sur les ovnis pour la DRM (Direction du Renseignement Militaire). Membre éminent de la commission technique Sigma (anciennement PAN) au sein de l’Association Aéronautique et Astronautique de France, ou 3AF, il donnera à l’ufologie le statut d’une discipline de recherche à part entière aussi digne d’intérêt que n’importe qu’elle autre domaine de la recherche aéronautique. L’originalité des travaux de Monsieur Greslé est qu’il se démarque de la méthodologie habituelle utilisée par les ufologues et qui consiste à mener des enquêtes auprès de témoins directs du phénomène ovni. Bien que respectant ce travail sur le terrain, qui reste indispensable pour la compréhension du phénomène, Jean-Gabriel Greslé a suivi une autre voie. Il estime en effet qu’il est grand temps que l’ufologue se fasse historien et qu’il se fixe comme objectif de reconstituer, à partir d’archives déclassifiées, toutes la chronologie des événements ufologiques capitaux qui se sont déroulés principalement aux Etats-Unis et en Europe pendant et après la seconde guerre mondiale. Ces documents authentiques émanant principalement de sources militaires et du renseignement qui décrivent des survols d’engins au-dessus de zones interdites apportent la preuve indiscutable que ce phénomène est bien réel, qu’il est matériel, et que si nous considérons ses performances, il ne saurait être d’origine humaine. Partant du principe que si des législateurs font voter des lois qui interdisent la divulgation d’informations concernant des faits qui mettent en jeu la sécurité du pays sous peine de sanctions, cela signifie que ces faits sont réels. Comme de telles lois existent en ce qui concerne les phénomènes aériens non identifiés, cela implique nécessairement que ces derniers sont réels. En effet, on imagine mal un législateur qui ferait voter des lois qui concerneraient des « objets » purement imaginaires. La démonstration logique est imparable.
Daniel Robin, responsable des Repas Ufologiques Lyonnais en compagnie de Jean Gabiel Greslé.
Une mission : informer et convaincre.
Nous devons aussi saluer les remarquables qualités d’orateur de Jean-Gabriel Greslé grâce auxquelles il est capable de captiver son auditoire pendant plusieurs heures sans que ce dernier donne le moindre signe de lassitude, ce qui, à ma connaissance, est plutôt rare. Régulièrement invité aux Repas Ufologiques, il ne ménage ni sa peine ni son énergie pour montrer que l’étude des ovnis n’est pas seulement un loisir auquel s’adonne une poignée de marginaux, mais que fondamentalement, elle comporte des enjeux majeurs (non seulement en matière de sécurité et d’innovations technologiques, mais aussi pour une meilleure compréhension de notre univers) qui n’ont sûrement pas échappé aux services de renseignement, et peut-être aussi à des structures plus secrètes.
Un « homme complexe ».
Soulignons enfin, que Jean-Gabriel Greslé est un « homme complexe » si je puis dire, qui possède plusieurs facettes. Professeur d’aïkido, il se passionne aussi pour les spiritualités orientales et plus spécialement pour le bouddhisme. Il a d’ailleurs écrits plusieurs ouvrages sur ces sujets ( « Bouddhisme, spiritualité pour notre temps », avril 2000, « Spiritualité sans frontières – Les voies du silence », juin 2010, « Réflexions sur l’aïkido », mars 1995, «Témoignages sur l’aïkido », novembre 1996) qui sont peut-être moins connus que ceux qui traitent des ovnis, mais qui sont tout aussi importants pour comprendre l’esprit qui sous-tend son action. Cette dimension supplémentaire (dimension verticale et spirituelle), à laquelle je suis très sensible, font d’ailleurs de Monsieur Greslé un exemple à suivre qui dépasse largement le domaine de l’ufologie car il s’adresse à tous et surtout à celles et ceux qui souhaitent oeuvrer pour un monde meilleur.
Daniel Robin, mars 2012.
Bonjour, je suis Lyonnaise, Abductée et Contactée depuis l’An passé, j’aimerais partagée mes expériences, échanger…
Brigitte