Annecy – Compte rendu du café ufologique du 16 décembre 2018 avec Fabrice Bonvin

DIMANCHE 16 DÉCEMBRE 2018

Conférence autour d’un café/thé gourmand

A l’occasion de la publication de son livre «La science de l’intuition», Fabrice Bonvin est venu à Annecy, le 16 décembre 2018, à 15 heures, au restaurant American Diner, pour nous expliquer les bases de la vision à distance. Environ 35 personnes étaient présentes.

Thème: «La conscience, son rôle dans les phénomènes aériens non-identifiés et dans la vision à distance»

Le Programme Stargate («Porte des Etoiles»)

Pour commencer, Fabrice Bonvin nous parle du programme de recherche sur la vision à distance dénommé «Stargate», dirigé par Harold Puthoff, qui a duré vingt-trois ans et dans lequel les Etats-Unis ont investi plus de 20 millions de dollars et impliqué une quarantaine de collaborateurs.

Ce programme consistait à utiliser les capacités d’agents doués de perceptions intuitives afin de récolter des informations sur des cibles et des situations potentiellement hostiles (sites ou armements stratégiques, installations de recherche, groupement terroristes, prises d’otages etc.). Il s’agissait plus ou moins d’espions psychiques venant travailler en complément des autres méthodes plus classiques.

L’un des agents les plus doués était Ingo Swann.

Les documents de vision à distance sont disponibles au public sur le site de la CIA (en anglais).

La vision à distance est une méthode qui s’apprend. Des agents sont formés pour cela, que ce soit aux Etats-Unis, en Russie ou ailleurs.

La méthode a révélé des résultats probants et ne soucie pas de la distance. Des informations peuvent être récoltées quel que soit l’endroit où se trouve la cible, éloignée ou proche. L’intuitif peut, avec de l’entraînement, décrire un site avec précision.

Fabrice Bonvin donne des détails avec des croquis à l’appui. Par exemple, il nous montre le croquis réalisé par Joe McMoneagle du sous-marin soviétique «Typhon».

A l’origine, les méthodes de vision à distance se déroulaient sous relaxation, la personne avait des visions conscientes et décrivait ce qu’elle voyait.

Ensuite, la méthode de «controlled remote viewing» (vision à distance structurée) a été développée sous la direction conjointe de Hal Puthoff et de l’intuitif ingo Swann, entre 1976 et 1986. Le protocole permet de travailler avec le cerveau gauche et le cerveau droit. Le principe est de calmer le mental et de mobiliser l’intuition, l’interpréter et la décoder. On parle de «contrôle» car, dans la vision à distance structurée, l’intuitif reste toujours conscient.

Dans certains autres cas, comme celui de Nicolas Fraisse, il peut y avoir sortie du corps, une sorte de bilocation, les images se superposent. Toutefois, dans la vision à distance, l’intuitif reste dans son corps, ancré dans sa conscience «normale», si l’on peut dire. L’intuitif va chercher l’information par le biais de son intuition.

Quand on fait du «controlled remote viewing», c’est un peu comme une recherche sur le Web, on va en premier déterminer une information précise, comme si l’on entre un mot-clé en premier, puis on affine sa recherche.

La vision à distance en six points:

  1. Dans un premier temps, il s’agit de chercher le mouvement et la consistance de la cible. On essaie de savoir si elle est liquide, solide, et quelle est sa forme globale.
  2. En second, on utilise les cinq sens pour se connecter à la cible. Ce sont des informations sensorielles. Ecouter, sentir, etc. L’amplitude de la connexion grandit, le bruit mental se réduit et l’on commence à sentir des dimensions, grand ou petit. On se connecte émotionnellement.
  3. C’est l’étape des croquis et le moment d’augmenter la connexion à la cible. Les premières perceptions par flashs arrivent.
  4. Les perceptions deviennent fines et détaillées. Les informations non tangibles arrivent. La cible révèle l’ambiance générale de la situation.
  5. Les éléments pertinents peuvent être extraits par kinesthésie. Le toucher apporte d’autres informations.
  6. L’amélioration et la consolidation des détails du croquis peuvent amener à une représentation en 3D.

Ce protocole a été développé au sein du Stanford Research Institute (SRI).

Mécanique quantique.

Comment faire pour se connecter?

Physique de la conscience

Fabrice Bonvin a travaillé avec Philippe Guillemant. Il explique que le «vide quantique» est plein d’information, sous forme de vibration. Il y aurait une sorte de banque de donnée universelle à laquelle on accède avec le subconscient.

Le conscient ou le mental crée un bruit mental constant. Le subconscient est «derrière», et c’est le corps qui peut faire office d’interprète entre les deux. Le corps «parle» et donne les informations.

Le contact est établi avec la cible. Il faut amener le mental à lâcher prise pour laisser s’exprimer le subconscient. Le stylo et le papier vont aider à cet exercice. On utilise aussi un idéogramme. Il s’agit d’une série de chiffres aléatoire qui permet de fixer l’intention et donner une balise. L’intuitif peut ainsi aller chercher l’information à partir de cette balise.

La cible peut donner une suite de chiffres et l’intuitif va avoir un ressenti. L’intuition est spontanée, directe et fulgurante. Elle s’exprime spontanément sous forme de gribouillis et, à partir de cela, on va trouver quelque chose.

Il ne s’agit pas d’écriture automatique ni de médiumnité. La vision à distance consiste à écrire, tout noter, et le décodage arrive ensuite.

Le subconscient s’exprime de manière différente d’une personne à l’autre, chacun s’habitue à la manière dont il s’exprime au fur et à mesure de son expérience. Le ressenti avec la cible est important. L’intuition se travaille et devient performante à force de la solliciter. Les perceptions sont de plus en plus fines si l’on y prête attention et en les travaillant.

La vision à distance appliquée à l’ufologie

Ingo Swann a écrit un livre où il a révélé son expérience et ses recherches.

Les liens entre les personnes ayant travaillé sur le projet Stargate et l’ufologie sont très forts.

Le site de la CIA fait mention de l’utilisation des cibles ufologiques en vision à distance.

Les intuitifs ont travaillé sur les lumières de Phoenix par exemple.

Le 13 mars 1997, des centaines de témoins observent d’immenses structures survolant la ville de Phoenix.

Fabrice Bonvin passe une vidéo d’une séance de vision sur ce sujet.

Il est précisé que la vision à distance est toujours effectuée en aveugle, le voyant ne devant rien savoir sur la cible.

Daz Smith, en Angleterre, décrit la scène qui se déroule dans son «œil» intuitif. Il décrit beaucoup d’éléments qui ont été observés. Par des dessins, des phrases, il retrace l’événement. Il «voit» aussi à l’intérieur d’un vaisseau, l’agencement, les occupants et leurs activités.

Voir The Farsight Institute / Phoenix .

Sur Roswell, de nombreuses tentatives ont été faites, chacun donnant une description sous un angle différents.

Joe McMoneagle, l’un des meilleurs espions du projet Stargate, était très intéressé par l’ufologie.

Il a cherché à savoir ce qui s’est passé à Rendelsham en décembre 1980.

Ses conclusions laissent à penser qu’il s’agirait d’un prototype d’origine terrestre.

Le cas de la Japan Airlines a été aussi l’objet de recherches.

Voir: https://ufologie.patrickgross.org/htm/japan86f.htm

17 novembre 1986. Un boing 747 est escorté par un objet non identifié dans l’Alaska. L’observation a duré 50 mn et a été détectée par les radars.

Joseph McMoneagle a fait un croquis en 2012. «L’objet serait un vaisseau de 150 m de long et de 60 m de large, de couleur noire profond et mat. Il peut dépasser la vitesse de 6 000 km/h ou rester immobile. Ce qui le propulse se trouve au centre de l’engin. Sa construction empêche la détection de chaleur et il est capable d’être indétectable aux radars. Il vole à 10 000 m d’altitude et il peut manœuvrer avec d’extrêmes changements de direction, faire des accélérations fulgurantes, apparaître et disparaître à volonté. Sa source d’énergie quasi illimitée est basée sur des minéraux et des champs électro-magnétiques. L’objet semble complètement automatisé et inhabité. L’objet proviendrait d’un système solaire (décrit précisément). Il peut être appelé un vaisseau mère. Au moment de l’incident, il était accompagné d’objets plus petits appelés «sondes», connus des militaires américains et du gouvernement fédéral. L’intelligence à l’origine de ces manifestations interagirait avec notre planète depuis une cinquantaine d’année. Ces ovnis seraient des interfaces biomécaniques conçues pour des missions spécifiques et capables de s’autodétruire.»

Fabrice Bonvin décrit d’autres cas spécifiques, tout aussi intriguants.

Il y aurait aussi d’autres phénomènes qui visiteraient la planète pour récolter du matériel génétique et de l’eau, entre autres.

Nous vous laissons le soin d’approfondir le sujet par vos propres recherches, notamment par la lecture des excellents livres de Fabrice Bonvin (Ovnis et Conscience, La Science de l’Intuition, Le Secret des Secrets).

Un remerciement tout particulier à Fabrice Bonvin, venu spécialement de Genève pour les Repas ufologiques d’Annecy, ainsi que tous les participants dont les questions pertinentes ont grandement enrichi le débat. Ovni Grenoble était également représenté, merci à eux d’être venus.

Merci aussi à Marc Monrat et à tout le personnel de l’American Diner pour leur très bon accueil.

Bio-express

Psychologue et essayiste à Genève, grand voyageur, Fabrice Bonvin planche sur la question des ovnis dans sa dimension psychologique et symbolique depuis vingt-cinq ans. Il est l’auteur d’Ovnis, les agents du changement (2005) et de Ovnis, le secret des secrets, JMG Editions. Sous sa direction, est paru chez le même éditeur l’ouvrage collectif Ovnis et conscience (2015), auquel ont notamment participé Philippe Solal et le physicien Phillipe Guillemant.  Les concepts développés par Fabrice Bonvin sont proches de ceux de Jacques Vallée, Jean Sider et John Keel.

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