Graulhet : Le cercle mystérieux fait l’attraction
Benoît Nicol et sa fille Pauline, deux Graulhétois posent au bord du cercle.Photo DDM, A.-M.D. On vient même de Toulouse pour voir le cercle apparu dans un champ de Serge Fontorbe à Graulhet. «La Dépêche du Midi» consacre au phénomène une vidéo.
«Si on installe une buvette et qu’on fait payer 2 € la bière, on sera riche !», plaisante le beau-frère castrais de l’agriculteur. Comme «La Dépêche du Midi» le révélait dimanche, un cercle mystérieux est apparu dans le champ de Serge Fontorbe, à «La Métairie Haute», route de Cabanès à Graulhet. C’est jeudi en labourant que ce rond blanchâtre d’une dizaine de mètres de diamètre s’est fait jour. Le phénomène insolite suscite la curiosité. Des voitures se garent en bordure de la petite départementale, d’où l’on aperçoit ce phénomène insolite, sur un terrain incliné en dessous d’un bosquet de pins.
Fréquent en Angleterre
Un retraité du Travet est venu parler d’un cas similaire dans un champ, qui du coup, ne se vendait plus. De ce côté-là, pas de soucis pour Serge Fontorbe : «Ma parcelle n’est pas à vendre !» Évidemment, certains plaisantins ont aussitôt pensé à «des martiens» !
Outre celle des badauds – et de la gendarmerie -, le site a reçu la visite de Claire Heurté, professeur d’anglais à l’Institut national des sciences appliquées (Insa) de Toulouse, qui s’est beaucoup intéressée aux «crop circles», ou agroramas fréquents en Angleterre. «On les trouve dans le Sud-Est, dans la région de Stonehenge. Dans 80 %, ce sont des canulars faits par les gens, mais 20 % sont vrais…»
Un participant aux repas ufulogiques de Toulouse a fait le déplacement. Il pense pour sa part non aux extraterrestres mais à un champignon.
Pâtissier de profession et esprit curieux de nature, le Graulhétois Benoît Nicol est «un des premiers» à s’y être rendu dimanche. «C’est mon épouse qui l’a lu dans La Dépêche du Midi et qui m’en a parlé. Comme je m’intéresse à ce qui est surprenant…» Cet amateur de minéraux émet la même hypothèse que l’ufologue, celle d’un mycélium formant «rond-de-sorcière» qui se serait développé dans le sol et que le labour aurait retourné. «Si c’était un vaisseau spatial, la terre serait brûlée sur le pourtour. Cela dit, je n’en ai jamais vu !» Le minéralogiste a prélevé un fragment du sol, qui au côté de fossiles, enrichira le petit musée familial.
Mais pourquoi en 40 ans d’exploitation Serge Fontorbe n’a rien vu ? C’est une première pour lui. Il veut faire analyser la terre, pour en avoir le cœur net.
Alain-Marc Delbouys
«Si c’était un vaisseau spatial, la terre serait brûlée sur le pourtour. Cela dit, je n’en ai jamais vu !»
Heu ! Comment peut-on savoir si un pourtour peut être brûlé dans le cas d’un atérissage de vaisseau spacial si… on en a jamais vu ? Hé ! Hé !
Bonjour Serje,
Ras la casquette des boules grosses ou petites, lumineuses ou pas, rouges ou vertes mais : lorsque je rejoindrai Albi, je te et même aux autres, je vous raconterai une autre histoire de boule semblable à la mienne apportée le 12 novembre 2012 par une dame suite à évènement classique UFO vécu par sa fille, Je préfère ne pas en dire plus pour le moment ! Il existe des circonstances ou bien des « hasards » qui donnent lieu à bien des mystères dont nous sommes entourés et dont il est extrèmenent difficile de parler…
Au fait : Ton cadeau de cèpe s’est terminé dans une patelle francilienne « avé » du confit d’oie que nous avons fort goûté arrosé du Gaillac du domaine Escause de Ste Croix.
Serje,
A moins que ce soit possible sans que je le sache, est-ce qu’on peux joindre des photos aux commentaires pour illustrer nos propos ? Ceci serait sacrément intéressant.
Sur le moment, je n’y ai pas pensé mais le mycélium étant la partie végétative des champignons ou de certaines bactéries filamenteuses, il est composé d’un ensemble de filaments blancs plus ou moins ramifiés et on le trouve dans le sol ou le substrat de culture. Ca tout le monde le sait… tout au moins, je l’espère ! Mais ce que tous autres ne savent peut-être pas, c’est que quand on prend ce substrat dans une main et qu’on le hume, et bien ça sent l’odeur de « champignon ». Quand je bêche dans mon jardin, très souvent même sans le sentir sur ma main, cette bonne odeur de sous bois se fait « sentir ». C’est tout simple sans passer dans un premier temps par un laboratoire, non ?
Salutatousse