Grenoble – Décembre 2011

Le 24e RUG s’est tenu le 1er décembre 2011 et a réuni 37 personnes à l’occasion de la double intervention de Thierry Gay, sur le Disclosure Project de Steven Greer et de Denis Alarcon, sur les cas de boules de lumière. Un journaliste du Dauphiné Libéré était également présent, ce qui a donné lieu à un petit article dans le DL du 8 décembre 2011.

Le premier intervenant à prendre la parole fut Thierry Gay ; fidèle parmi les fidèles, Thierry n’est pas un ufologue à proprement parler mais il s’intéresse aux ovnis depuis l’adolescence, sa passion pour « tout ce qui vole » l’ayant conduit à se pencher plus particulièrement sur les cas aéronautiques. Son intervention n’était toutefois pas axée sur cet aspect de l’ufologie puisqu’il avait décidé de nous faire une présentation vidéo des travaux de Steven Greer.

Steven M. Greer est un médecin et ufologue américain né en 1955. Il créé le Disclosure project (« Projet révélation ») en 1993 afin de ramener la preuve que le gouvernement américain étouffe la vérité sur les ovnis. Ce projet, à but non lucratif, consiste essentiellement à réunir un maximum de témoignages pouvant amener à penser qu’un phénomène exotique est à l’œuvre et que les autorités savent parfaitement de quoi il retourne. A ce jour, plus de 400 témoignages ont été consignés, ce qui représente 1 200 pages d’interviews.

Le 9 mai 2001, Steven Greer présente son projet à l’occasion d’une conférence donnée au National Press Club de Washington devant un parterre de médias. Vingt et un témoins, tous scientifiques, militaires, hauts fonctionnaires, etc. déposent alors devant la presse et se déclarent prêts à témoigner sous serment devant le Congrès américain. Ce qu’ils ont à dire est parfois accompagné d’éléments de preuve comme des documents officiels qui renforcent les témoignages et qui, selon Greer, établissent l’existence d’un phénomène OVNI. Notre conférencier, qui avait préparé un diaporama fort  bien fait, très documenté et abondamment illustré, entra dans le détail de certains de ces témoignages, parfois impressionnants, souvent troublants, et s’étonna qu’en France aucun média n’ait correctement couvert l’événement. Thierry conclut son exposé en faisant remarquer que le projet de Greer avait fait des émules mais qu’aucun pays n’avait encore entamé de réelle démarche visant à divulguer d’éventuels secrets…

L’exposé de Thierry Gay, très applaudi, fut suivi d’un témoignage assez curieux, puis vint ma revue de presse ; je citai les revues Aliens n° 10 ainsi que son hors série n° 2 « Dossier OVNIS nouvelles révélations », Nexus n° 77 et Science et inexpliqué n° 24 ainsi que quelques livres comme Extraterrestres à quand la rencontre ? (collectif pour enfants paru chez Milan jeunesse), Le Feu des Magiciens de Jérôme Huck, Histoire de l’ufologie française de Thibaut Canuti ainsi que L’Ecole invisible de Jean Casault. Je profite de l’occasion pour rappeler que OVNI le dossier des rencontres du troisième type en France de Julien Gonzalez est maintenant disponible au prix de 27 € jusqu’au 30 avril 2012 (au lieu de 37 € !). Ceux qui hésitaient encore à l’acquérir n’ont maintenant plus d’excuse… Par ailleurs, l’ouvrage Ils n’étaient pas de notre monde (La légende et les secrets de Wright-Field) de Pierre Laird est un e-book de 253 pages disponible chez l’auteur au prix de 11 euros. Ne se référant qu’à des documents originaux américains, l’auteur retrace l’histoire de l’ufologie US avec rigueur et brio. Toutes les informations utiles sont surhttp://www.ils-n-etaient-pas-de-notre-monde.fr/

 

Après le repas, notre deuxième conférencier s’installa pour présenter un cas de RRII dans les Hautes-Alpes suivi d’un exposé sur les apparitions de boules de lumière. Denis Alarcon n’est pas un inconnu. Plus attiré par le terrain que par les fonds d’archives, cet ufologue de conviction étonne par sa grande culture ufologique et son vocabulaire choisi. Alliant avec bonheur sens du récit, ouverture d’esprit et rigueur, cet habitué du RUG nous avait fait l’honneur d’intervenir en août 2009, à l’occasion de la sortie de son ouvrage « Les mystères du col de Vence ».

Son premier exposé fut consacré à une enquête qu’il réalisa dans les Hautes-Alpes en novembre 2011 à propos d’une rencontre du deuxième type s’étant déroulée en août, dix ou douze ans auparavant, le témoin ne se souvenant plus très bien. L’assistance put prendre connaissance de ce cas avant tout le monde et suivre le déroulement de l’enquête au fil des pages d’un diaporama présentant des photomontages saisissants. Le témoin décrit un « cigare » sombre de 10 mètres de long sur 4 de haut, stationnaire, à une quinzaine de mètres de lui, la nuit, une extrémité visible de l’objet étant pourvue de deux « hublots » jaunes. Dans un deuxième temps, le témoin, accompagné d’une autre personne, assiste au départ et à la disparition brutale de l’ovni qui semble alors entouré d’un halo luminescent. Les détails de l’enquête sont disponibles sur le site « coldevence.com ».

Le deuxième exposé de M. Alarcon portait sur les cas de boules de lumière. Après avoir évoqué cette question au travers de quelques généralités embrassant les témoignages de foo-fighters pendant la deuxième guerre mondiale, les boules survolant les champs et les crop circles du Wiltshire en Angleterre et les lumières d’Hessdalen en Norvège, l’orateur entreprit de nous narrer l’extraordinaire histoire dite des « boules de l’Aveyron ».  

Nous sommes dans une ferme isolée de l’Aveyron en ce 15 juin 1966 ; vers 21 h 30, s’étant mise à la fenêtre pour prendre l’air, l’aïeule observe à quelques centaines de mètres  des lumières blanches qu’elle compare à « des feux » qui, au ras du sol, traversent les champs en se rapprochant des habitations. Craignant un incendie, elle appelle son gendre qui les observe à son tour. L’une d’entre elles est à quinze mètres de la maison… Les objets sont arrondis par-dessus et plutôt aplatis par-dessous, leur diamètre est d’environ 1,20 m, ils se tiennent à une quinzaine de centimètres du sol, s’allument et s’éteignent par intermittence… Étant sorti pour mieux se rendre compte, il en observe six qui se déplacent au pas et en file indienne pour rejoindre une sorte de poteau ou d’obus lumineux (« comme un arbre en flammes ») situé à plusieurs centaines de mètres de là. Les sphères lumineuses semblent s’y fondre avant que le tout ne disparaisse sur place, sans le moindre bruit. Cet étrange manège qui durera une demi-heure aura aussi pour témoin le fils du gendre, Robert L., qui a une vingtaine d’années. Très inquiète, la vieille femme ira se coucher tout habillée.

Le 6 janvier 1967, les sphères lumineuses sont de retour. Le fermier se retrouve un soir dans la cour à 50 mètres de l’un de ces objets. Il décide de le prendre à revers mais lorsqu’il passe la porte qui le mènerait « derrière » la sphère, celle-ci est là qui semble l’attendre… L’homme décide alors de couper à travers champs pour contourner l’objet mais la sphère le suit sur 60 m avant d’aller bloquer l’entrée du chemin ! Ayant appelé son fils, tous deux voient alors six sphères qui rejoignent le grand « obus lumineux » dressé en plein champ et qui émet un faisceau semblable à celui d’un phare. Robert, que son père a laissé seul, observe le cortège des boules qui finissent par s’accrocher à des appendices apparus sur les côtés de la colonne avant d’être comme absorbées par elle…

Cinq jours plus tard, le fils, qui avait pris la voiture pour suivre une boule, se retrouve à une trentaine de mètres d’un « obus » et constate qu’il est de dimensions imposantes. Une ou deux petites sphères y « entrent », un sifflement est émis, l’obus s’incline à 45° et part à une vitesse vertigineuse. Une sphère étant toujours là, la poursuite reprend sur plusieurs centaines de mètres ; la vitesse de l’objet semble calquée sur celle de la voiture. Il observe enfin un autre objet qui a la forme d’un disque surmonté de deux coupoles transparentes avec deux personnages à l’intérieur. Le témoin ressent une sorte de bouffée de chaleur et ne peut plus bouger.

En 2005, un ufologue recueillit d’incroyables révélations de la bouche de Robert, ce dernier prétendant avoir passé un an dans une base souterraine extraterrestre située dans l’Himalaya en 1969. Ces révélations seront publiées dans la revue ufologique « Lumières dans la Nuit » en 2006 et 2007, puis une synthèse paraîtra dans l’ouvrage OVNIS en France de Georges Metz en 2011. Ces éléments extraordinaires qui font de Robert L. un contacté sont un prolongement inattendu aux observations des années 60. Cet aspect particulier sera abordé par notre intervenant malgré l’heure tardive et mes appels du pied à son endroit pour écourter son exposé. Il est vrai que cette question mériterait une conférence à elle toute seule !

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