Toulouse – CR du 08 Decembre 2010
« Attachez vos ceintures », Décollage Immédiat pour le vol « UFO 31 » d’exception avec Jean Gabriel GRESLE. Cet Ancien élève breveté de l’US Air Force et Commandant de bord d’Air France fut le temps de la soirée du mercredi 8 Décembre dernier, le pilote à l’avant du Cockpit du dernier Repas Ufologique Toulousain 2010. Au titre de membre de la 3AF l’Association Aéronautique et Astronomique de France et de la Commission SIGMA, il a fait passer le mur du son à tous les 80 « Peter – PAN » venus à la rencontre de l’un des spécialistes des phénomènes non identifiés. Parmi eux, Serge PERRONET responsable des repas ufologiques d’Albi, Le rédacteur en chef de la revue Top secret Roch Saüquere, le rédacteur en chef du magazine Nexus, David Dennery, ainsi que le journaliste Jocelyn Morrison.
Autant dire qu’en pleine période de « l’Avent » Noël, le jour d’après ….était déjà là !
UN CHERCHEUR D’INDICES, DOCUMENTS A L’APPUI
Durant près de 40 ans, JG GRESLE a donc côtoyé le ciel, avec quelques 17500h de vol à son actif. Depuis sa retraite, au sol, il a entrepris une recherche d’altitude puisqu’il n’a eu cesse de s’interroger et d’écrire sur l’origine des phénomènes OVNIS. Il ne doute absolument plus de leur matérialité. Sa position en tant que membre de la Commission SIGMA, ses contacts et sources, sont autant de positions qui lui ont permis d’avoir accès à nombre de documents dont certains hautement confidentiels confirment la matérialité des OVNIS. Comme tout un chacun il a pu constater un énorme embarras des gouvernements face à la question des OVNIS.
Ses ouvrages : « Extraterrestres Secret d’Etat », « Documents Interdits » ou encore « Objets Volants Non identifiés- Un pilote de ligne parle » et « Hypothèse Extraterrestre » sont le témoignage d’une réelle investigation poursuivie par un terrien très averti et engagé.
AUCUN DOUTE SUR LA MATÉRIALITÉ DES OVNIS
Jean Gabriel GRESLE est resté assez longtemps dans l’US AIR FORCE pour recevoir la première version de AFR 200 – 2, première réglementation officielle concernant les OVNIS au sein de l’USAF. Il a immédiatement compris l’importance de la définition des OVNI dans cette réglementation.
Selon Jean Gabriel GRESLE, aucun doute n’est permis. Il s’agit bien d’engins utilisant une technologie inconnue, dont aucun gouvernement ne semble pouvoir empêcher la présence et dont, pour l’heure, les scientifiques ne comprennent pas le mode de fonctionnement.
BLUE BOOK, UNE ENTREPRISE DE DÉSINFORMATION
En premier lieu, le conférencier a dénoncé que le projet BLUE BOOK comme ayant toujours été une entreprise de désinformation. Et pour cause, expliqua t-il, son premier directeur, le capitaine Ruppelt, n’a même pas eu le droit d’enquêter sur les observation de Washington en juillet 1962. « J’étais élève pilote à ce moment là », précise-t-il. « En résumé, » conclut il « jusqu’à la fin BLUE BOOK n’était qu’une coquille vide avec un officier, un sous-officier et une armoire métallique dans le coin d’une pièce. »
Si BLUE BOOK a été « une coquille vide » selon JGG, par contre le chapitre des sigles fournit en lui même des indices les plus significatifs et consistants pour traduire par leur termes même la matérialité des OVNIS.
DE L’IMPORTANCE DE L’ÉTUDE DE DOCUMENTS HISTORIQUES.
Son intérêt pour le sujet date de l’été 1952, lors de l’apparition « d’engins bizarres » au-dessus de Washington. JGG était alors élève-pilote de chasse dans l’US AIR FORCE. Dès le surlendemain des faits, les instructeurs ont laissé entendre « qu’il y avait bien quelque chose ». La version pour les civils, quant à elle, signalait juste qu’il s’agissait d’une inversion de température.
JGG a été, lui-même, témoin d’observations de phénomènes OVNIS au cours de ses vols. Lorsqu’il était pilote de ligne à Air France, il a pu faire deux observations intéressantes. Cependant, il précise qu’il n’attache pas beaucoup d’importance à ces événements, malgré les détails comme des vitesses de près de 5000 km/h à l’altitude d’environ 12.000 mètres. Ce qui l’intéresse d’avantage, ce sont les documents qui prouvaient absolument d’abord qu’il y avait une matérialité dans ce que les gens observaient, et d’autre part, les documents et les réactions officiels qui prouvaient l’embarras des gouvernements. « Cet embarras n’étant pas tout à fait terminé » comme il le souligne.
Il campe ainsi le scénario d’une réalité possible :
« Imaginez que les engins observés soient bien réels, cela voudrait dire :
– Que des engins qui relèvent d’une technologie inconnue viennent nous visiter.
– Qu’aucun système de défense au monde n’est capable de s’opposer à leurs incursions.
– Qu’aucun scientifique ou technicien ne comprend comment ils produisent une sustentation sans utiliser une masse réactive, ni par quel moyen ils obtiennent les accélérations énormes comme celles qui furent observées au dessus de Washington en 1952. » Une grande partie de son travail n’a pas été de collectionner des observations. Cette activité n’étant pas, bien entendu, sans intérêt. Mais néanmoins, du point de vue du conférencier :« si l’on veut comprendre quelque chose aux évènements qui se manifestent depuis la deuxième guerre mondiale, il vaut mieux faire appels à des documents historiques. »
La 3AF, SOCIÉTÉ SAVANTE « EN PLEIN CIEL ».
Voici deux bonnes années, la 3AF, l’Association de l’Aéronautique et Astronomique de France a décidé de se doter de la Commission SIGMA, commission spécialisée dans l’Étude des PAN – Phénomènes Aéronautiques Non Identifiés. « On n’arriverait à rien si on en restait aux PAN » affirme JG GRESLE, « Le sigle PAN est beaucoup trop général. N’importe quoi pourrait être un phénomène aérospatial non identifié. Par contre, dans la mesure où il existe des documents faisant état de tout autre chose que de vagues phénomènes, des documents militaires qui affirment depuis 1946 qu’on observe des engins massifs inconnus mais détectables au radar ; qu’ils ne différent des avions que par leurs formes et leurs performances inhabituelles, nous avons choisi de centrer nos travaux sur cet aspect du sujet ».
NOUVELLE VERSION
En tant que membre de la commission SIGMA depuis sa création, le conférencier atteste que les travaux ne portent pas sur de vagues phénomènes indéfinis. Aujourd’hui, tous les membres de cette commission admettent qu’aucun phénomène naturel ne pourrait, à lui seul, expliquer toutes les observations réalisées depuis la seconde guerre mondiale, en particulier celles que l’on nomme radar/visuelles.
Le conférencier affirme qu’en France, comme dans tous les pays techniquement développés, ceux qui étudient ce sujet ne sont ni des novices ni des amateurs. Ils savent que les défenses aériennes du monde entier sont confrontées à des incursions illicites qui violent les espaces aériens, un peu partout dans le monde. La supériorité technique des engins observés est à la fois évidente et inquiétante.
UNE CONFERENCE DE PRESSE AU SOMMET
Le 1ER Octobre 2008, la 3AF, sous la présidence de Michel Scheller, a tenu une conférence de Presse à l’Aéroclub de France. Cette conférence, destinée à la presse spécialisée, a permis de présenter officiellement la Commission SIGMA. JGG, avec l’accord du Président de la commission, nous a communiqué un extrait de cette présentation.
« Le terme phénomène aérien s’applique à n’importe quel phénomène observable apparaissant dans notre atmosphère. Il suggère que nous n’avons pas la moindre notion de ce dont il pourrait s’agir. Par ailleurs, si les intrusions que nous avons évoquées demeuraient réellement non identifiées, leur étude serait par définition impossible. Elles possèdent fort heureusement depuis la fin des années 40 suffisamment de caractéristiques précises qui permettent de les identifier presque à coup sûr, à chaque fois qu’elles sont mesurées par des observateurs compétents, ou mieux, détectées par un radar ou les deux à la fois. »
« Pour illustrer ce propos, reportons nous notamment aux sigles que la Défense Américaine utilisait pour désigner les intrusions qui commençaient à se manifester d’une façon trop voyante. Parmi les désignations figurent clairement : aéronef de conception non conventionnelle ou non identifiée, boule de feu, engin ressemblant à un énorme cigare, disque volant, soucoupe volante, missile guidé, projectile propulsé, machine s’autodétruisant. Dans aucune de ces définitions, on ne voit le flou d’un vague phénomène. En France, certains ont critiqué le fait que les Américains, dans le sigle UFO, étaient trop affirmatifs puisqu’ils parlaient d’objets volants. Ce choix était délibéré. Il suffit pour s’en convaincre de lire la définition précise de ce terme dans AFR 200-2 :
« 2. Definition : Unidentified Flying Object — S’applique à tout objet aéroporté qui, par ses performances, ses caractéristiques aérodynamiques ou des éléments inusuels ne se conforme à aucun avion ou type de missile connu et qui ne peut pas être positivement identifié comme un objet familier. »
Le mot objet est utilisé deux fois.
LA CERTITUDE D’UNE TECHNOLOGIE INCONNUE
En résumé, les documents présentés permettent de conclure que pour l’USAF et l’État Major des Armées Américaines, dès 1946, ainsi que pour le FBI par la suite, il n’a jamais été question de phénomènes aériens indéfinis, mais bien de véhicules inconnus utilisant pour leur propulsion et leur sustentation une ou des technologies originales. Ces véhicules intervenaient à leur guise dans l’espace aérien des USA et disparaissant ensuite en éludant toute poursuite. Ainsi, dès le départ, les recherches de la commission SIGMA ont été clairement définies. Elles ne concernent pas de vagues phénomènes naturels, mais des événements qui intéressent la défense nationale des pays survolés et se trouvent à l’origine d’un certain nombre de lois et de synthèses. Pour finir, le conférencier a précisé que si cette présentation avait provoqué une certaine surprise dans l’assistance elle avait été cautionnée par tous les membres de la commission, qui comprend des scientifiques et des techniciens de haut niveau.
« Nous avons passé, poursuit-il, presque deux ans à rencontrer les responsables d’un certain nombre de services officiels français. Non pas tant pour les interroger, car ils sont tenus à une totale discrétion, mais plutôt pour leur présenter nos conclusions et pour valider, en quelque sorte, notre démarche. Sans aucune exception, nous avons été effectivement encouragés à continuer dans la direction qui est la nôtre. La présence de plusieurs représentants des services qui nous avaient reçus, pendant la présentation de notre “rapport d’étape” en juin dernier, a été comprise, par plusieurs journalistes présents, comme une sorte de caution et de validation de nos travaux. »
« Au début de cette réunion, le Président de la commission SIGMA a présenté un organigramme du renseignement français ainsi qu’une note de service intérieure au SGDN. Cet organisme se situe dans le Fort des Invalides. Il est responsable de la sécurité informatique du 1er Ministre, mais aussi des notes de synthèse qui lui sont remises tous les matins. Les personnes présentes ont ainsi découvert l’existence d’une habilitation OVNI et OANI (objet aquatique non identifié). Cette note de service mentionnait les organismes qui étaient titulaires de cette habilitation, pratiquement tous ceux qui apparaissaient sur l’organigramme du renseignement français, ce qui ne surprendra personne. »
EN GUISE DE CONCLUSION
« Les quatre pays qui détenaient la bombe atomique au début des années soixante sont réputés avoir compris les premiers la véritable situation à laquelle l’humanité était confrontée. Il s’agit des USA, de la Russie, de l’Angleterre et de la France. Aucun n’était capable de faire face à une menace de cet ordre, tous ont choisi de dissimuler cette réalité au public. »
« Peut on parler d’un complot mondial du silence ? Sans doute, mais découlant je crois d’un embarras devant une situation imprévue, incontrôlable et inévitable. Les responsables politiques, les militaires et les scientifiques sont les plus vulnérables ; les premiers parce qu’ils ne peuvent pas s’opposer aux incursions, les derniers parce qu’ils n’en comprennent pas le mode opératoire. Le silence et même la désinformation ont été les options choisies par les responsables dans une situation qu’ils ne maîtrisaient pas. Cette attitude a du moins le mérite de protéger les gens qui, pour des raisons personnelles, ne sont pas capables d’accepter cette réalité. Aurions nous fait mieux à leur place ?» « Si vous avez des éléments importants, je suis ouvert à toute suggestion. » a conclu notre intervenant. En plus de l’information et de la collecte, il suggéra aux personnes présentes de former des groupes de réflexions fondamentales sur ce difficile sujet. Nous remercions infiniment Jean Gabriel GRESLE pour nous avoir offert ce vol « long courrier » de fin d’Année. Son passage fut marqué par l’extrême qualité de son intervention et des échanges dont on parle encore dans le cercle très ouvert des repas ufologiques Toulousains.
Excellentes Fêtes de fin d’Année à Tous et Rendez-vous sous le nouveau ciel étoilé de 2011.
Repas Ufologiques de Toulouse